Le 06 / 10 / 2013,
Le combat de l’Université Paul-Valéry (Montpellier 3), porté par sa présidente Anne Fraïsse et mené courageusement par ses étudiants et personnels, a tout le soutien du Parti de Gauche, qui salue une initiative, espérons-le, salutaire pour l’ensemble du milieu universitaire européen.
Ce combat ne concerne, en effet, pas uniquement Paul-Valéry, qui ne doit donc pas le mener seule : la file d’attente devant les urgences de l’hôpital Fioraso ne fera que grandir de jour en jour si nous ne faisons rien. Parce que lorsqu’un patient en vient à choisir de se ronger lui-même un membre pour pouvoir survivre, c’est la société toute entière qui doit s’interroger sur sa propre responsabilité, et sur les causes profondes d’une telle extrémité.