La hausse des taux de TVA, c’est 7 milliards d’euros ponctionnés dans les poches du peuple. Le crédit d’impôt compétitivité, c’est 20 milliards de cadeaux au MEDEF. Nous ne sommes pas condamnés à subir cette politique de droite. Changer vraiment la vie du Peuple, nous, on peut !
Réaction à l’agression armée (Libération, BFM TV)
L’odieuse agression armée dont a dû souffrir Libération après Bfmtv montre la montée d’une violence qui se généralisera contre tout ce qui peut représenter la liberté d’expression.
Que cette agression soit l’œuvre d’un déséquilibré ou d’un acte politique, elle révèle une ambiance. Des violences sans armes ont déjà eu lieu contre des bâtiments religieux et des personnes.
Nos locaux, nos militants et nos dirigeants ont eu à en souffrir également.
Aucune plainte n’aboutit. Souhaitons que la visibilité de cet acte barbare permette de briser la spirale de l’insensibilité médiatique autant que celle de la violence.
J’exprime ma compassion aux victimes et ma disponibilité pour agir en défense de la sécurité de la presse.
Jean-Luc Mélenchon
TVA, on t’aura !
Ayrault et Moscovici sont catégoriques. Le gouvernement ne reviendra pas sur la hausse de la TVA prévue le 1er janvier. Cette mesure serait nécessaire pour financer les 20 milliards d’euros donnés au patronat. Selon Moscovici, « c’est par l’entreprise que va reprendre l’économie française : la TVA est faite pour financer en partie cet effort ». Ayrault insiste : la hausse est nécessaire car « cela va permettre de financer la baisse du coût du travail pour toutes les entreprises ». Ils confirment ce faisant leur ralliement à la thèse néolibérale selon laquelle le problème de l’économie française serait le « coût du travail » bien plus par exemple que la contraction de la consommation intérieure que la hausse de la TVA ne peut qu’aggraver (voir le dossier). Ils annoncent la poursuite d’une politique qui a échoué lorsque l’UMP la mettait en œuvre et n’est pas devenue plus efficace parce que c’est le PS qui l’applique désormais.
Jean-Luc Mélenchon à C Politique sur France 5
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Les caresses de Barroso et la claque du peuple
Dans les pas de Nicolas Sarkozy, François Hollande avait lâchement abandonné la souveraineté budgétaire de notre pays à la Commission européenne. Il vient en guise de remerciements de recevoir le baiser qui tue de la part de Barroso.
Avant même que les députés et sénateurs français aient pu délibérer sur le budget, les chiens de garde bruxellois de la finance jamais rassasiés viennent de leur enjoindre de poursuivre et accélérer la saignée tant sur retraites que pour » réduire le coût de la main d’œuvre”.
TVA: Moscovici est un tigre de papier
D’accord avec le MEDEF, Pierre Moscovici a confirmé ce matin sur RTL sa décision d’augmenter la TVA le 1er janvier prochain.
Il confirme vouloir ponctionner 100 euros par an à chaque français, enfants compris.
En prime, l’hypocrite Moscovici demande à la grande distribution de ne pas répercuter la hausse de TVA sur les prix. Il l’appelle même à avoir un comportement « civique » et « vertueux ». Pantalonnade !
Décret Peillon sur les rythmes scolaires : entêtement ne fait pas raison
Le décret Peillon organisant le nouveau temps scolaire crée la désillusion de ceux qui s’y étaient engagés et la colère de ceux qui le refusent depuis sa publication. En un mot, le mécontentement est à son comble. Pétitions, journées d’action, réunions publiques, grèves … tous les moyens sont employés pour faire entendre raison au Ministre et pour abroger le décret. Des parents d’élèves, des directeurs d’écoles, des enseignants, des territoriaux, des maires, des candidats à la municipale se retrouvent côte à côte dans les mobilisations pour demander le retrait du décret.
Marchons le 1er décembre !
Sur fond de chômage et de stagnation économique, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault poursuit une politique d’austérité catastrophique pour le pays. Pire, parce qu’identifié comme le gouvernement de la « gauche », il sème la confusion et désoriente toujours plus nos concitoyens. Cette fin d’année, marquée par le vote d’une réforme des retraites qui légitime et aggrave celle de Nicolas Sarkozy et par un budget d’austérité record, est en train d’achever ce qui reste de légitimité populaire à Jean-Marc Ayrault et François Hollande. C’est dans ce contexte qu’est survenue la « révolte » des Bonnets rouges. Constatons qu’il s’agit du premier mouvement de masse auquel le gouvernement cède. Alors que François Hollande est resté droit dans ses bottes pour refuser aux syndicats la moindre inflexion sur l’accord national interprofessionnel, la réforme des retraites ou la loi d’amnistie sociale, alors qu’aux côtés de son ministre de l’intérieur il a refusé au mouvement lycéen le moindre geste en faveur des élèves scolarisés expulsés du pays, fidèle en cela à une gestion autoritaire et à la politique du bouc émissaire, voilà qu’en quelques jours il laisse démanteler ses portiques et son écotaxe. Ce gouvernement de « gauche » a la particularité d’être compréhensif et faible avec les « pigeons », le Medef et, dans le cas des bonnets rouges, une alliance contestatrice dominée par la FNSEA , le Medef et la droite, voire le FN. A l’inverse, il se révèle dur et intransigeant avec ceux qui lui ont permis d’être là.
Stop à la précarité !
Le 13 novembre 2013
Les ex-intérimaires qui ont cumulé 600 contrats en 9 ans chez Haribo doivent être embauchés en CDI.
Le Parti de Gauche sera présent le 14 novembre à 14 h au tribunal des Prud’hommes de Nîmes pour les soutenir, et vous appelle à venir nombreux.
Le programme du Front de Gauche « l’humain d’abord » prévoit l’interdiction du travail précaire par la loi.
Charles Menard et Katy Laurent,
co-secrétaires départementaux du Parti de Gauche