Le 21 / 01 / 2014,
A l’occasion des vœux du Conseil régional d’Aquitaine, Alain Rousset, le président socialiste de l’ARF (Association des régions de France), a promis aux enseignants « dans moins de temps qu’on ne le croit le statut de fonctionnaire territorial ». Il dévoilait de la sorte la réalité des basses besognes projetées dans le cadre de l’acte III de la décentralisation par des « solfériniens » décomplexés par les récents discours sociaux-libéraux du Président de la République : la casse les uns après les autres des cadres nationaux de l’Ecole de la République.
Le dimanche 19 janvier, une vingtaine d’organisations politiques de 11 pays européens se sont réunies au siège du Parti de Gauche (France). Elles ont exprimé au cours de cette réunion leur vive satisfaction vis à vis de cette initiative et le besoin de se fédérer pour coopérer et mener des actions communes entre forces politiques se réclamant de l’écosocialisme.
L’aveu est passé inaperçu. Même s’il ne l’a pas dit trop fort pour ne pas gêner le pouvoir, le MEDEF a défendu dans la renégociation de la convention UNEDIC la semaine dernière une baisse de l’indemnisation des chômeurs pour « rétablir les comptes ». Ce faisant, les amis de Pierre Gattaz révèlent qu’ils ne croient pas eux-mêmes à leur bobard de la création d’un million d’emplois ! Car ceux-ci rempliraient à ras-bord les caisses de l’assurance chômage. Ils estiment donc que le déficit de l’UNEDIC va continuer et même s’aggraver. C’est le choc de réalité : l’aveu de l’échec de leurs politiques néolibérales spectaculairement embrassées par François Hollande. Le nombre de chômeurs de plus de 50 ans explose suite au recul de l’âge de la retraite imposée par Fillon et aggravé par Hollande. Les ruptures conventionnelles adoptées pour « fluidifier » le marché du travail ont renvoyé des milliers de salariés vers les indemnités chômage sans créer un emploi. Quant à la flexibilité, elle coûte très cher au régime : le déficit atteint 5,4 milliards par an pour les CDD, 1,9 pour les intérimaires et 1 milliard pour les intermittents, selon l’UNEDIC elle-même.
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Ce mercredi 15 janvier, le Sénat a une nouvelle fois voté sa propre exemption de la loi sur le non-cumul des mandats. Après avoir scandaleusement refusé de lever l’immunité de Serge Dassault la semaine dernière (7 janvier), le Sénat s’enfonce un peu plus dans sa déraison oligarchique, offrant le spectacle affligeant d’une institution dédiée aux passe-droits conservateurs plutôt qu’à l’intérêt général.
Le 10 janvier 1929, le Petit XXème publie sous la forme d’un feuilleton le premier épisode de « Tintin au pays des Soviets ». Il s’agit de la première aventure publiée de Tintin. Ecrite et dessinée par Georges Remi qui signera plus tard sous le nom de Hergé, l’histoire est une commande de l’abbé Norbert Wallez propriétaire du Petit XXème. Ce journal belge, résolument catholique et conservateur, propage des idées d’extrême-droite, voire fascistes. Il s’agit donc pour Hergé de dénoncer le communisme à travers son récit.
La première mesure du gouvernement Hollande en cette nouvelle année aura été l’augmentation des taux de TVA et donc du prix de toutes les dépenses quotidiennes, des transports, de l’abonnement internet et téléphone jusqu’à la consommation d’électricité. Les solfériniens n’auraient pu envoyer pire symbole de ce qu’ils veulent faire de l’année 2014. En effet, le gouvernement a décidé d’augmenter l’impôt le plus injuste et donc de faire payer en priorité les citoyens les plus modestes. Car la TVA est une taxe dégressive : ainsi 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA, contre 3,4% pour les 10% les plus riches. Pour un couple avec deux enfants, c’est 430 euros supplémentaires qui seront pris dans leurs poches pour financer les cadeaux fiscaux (le crédit impôt compétitivité-emploi) promis par le gouvernement aux entreprises, et ce sans aucun critère ni aucune contrepartie.