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Lancement d’un Réseau Ecosocialiste Européen

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Le dimanche 19 janvier, une vingtaine d’organisations politiques de 11 pays européens se sont réunies au siège du Parti de Gauche (France). Elles ont exprimé au cours de cette réunion leur vive satisfaction vis à vis de cette initiative et le besoin de se fédérer pour coopérer et mener des actions communes entre forces politiques se réclamant de l’écosocialisme.

Convaincues de l’urgence que pose la crise financière, environnementale et politique en Europe, les forces en présence partagent l’idée qu’une bifurcation écosocialiste est la seule capable de remettre en cause le modèle productiviste et financier qui conduit l’Europe dans le mur.

Les échanges sur les perspectives que représente l’écosocialisme dans les luttes de chaque pays ont permis de mesurer l’ampleur de la régression sociale et environnementale dont nos pays sont témoins. Les débats ont portés sur : lutte contre la spéculation, inégalités sociales et partage des richesses, services publics, précarité énergétique alimentaire et sanitaire, problématique des transports, liberté civiles et démocratie, gaz de schiste et nucléaire…

C’est pourquoi, à la demande d’une large majorité des forces en présence, une déclaration d’intention a été proposée. Les organisations présentes se sont engagées à la porter au débat au sein de leur formation politique.

Un réseau tourné vers l’action et susceptible d’accueillir d’autres forces écosocialistes, absentes pour des raisons d’agenda, vient ainsi de voir le jour, dans une journée ouverte par Martine Billard, conclue par Jean-Luc Mélenchon et animée par Corinne Morel Darleux, François Delapierre, François Ralle-Andreoli et Helen Gilda-Duclos.

Une prochaine réunion de travail portant notamment sur l’organisation de ce réseau et la finalisation de sa déclaration commune, a été fixée au 5 mars à Bruxelles. Cette deuxième rencontre sera couplée à un débat public sur le Grand Marché Transatlantique comme axe transversal qui regroupe les thèmes abordés. Des projets de campagnes communes sont d’ores et déjà proposés, contre l’exclusion et la précarité énergétique en Europe de l’Est, contre les exactions des multinationales françaises au Royaume Uni dans le domaine des gaz de schistes ou du nucléaire.

Après Paris et Bruxelles, une troisième rencontre de ce nouveau réseau a été évoquée pour le mois de juin à Londres.