VOEUX

Bonne année 2015 dans vos vies, dans vos familles, santé, joie et bonheur !

 

Nos vœux pour cette année, c’est qu’un vent de justice, d’égalité, de renouveau démocratique et de fraternité souffle sur notre continent et dans le monde.

Que ce vent parte de Grèce où nous formons le voeu que SYRIZA gouverne dès le mois prochain !

Que ce vent se lève avec nous ici dès les élections départementales de mars !

Nous pouvons résister à l’austérité du PS et de ses alliés, et construire l’alternative populaire, sociale et écologique.

Nous pouvons offrir une voie de ré-apropriation citoyenne de la politique à tous ceux qui ne se résignent pas au retour de la droite et à la montée de son extrême.

Nous pouvons rassembler  tou-te-s ceux et celles qui ne veulent plus des petits arrangements politiciens et des discours creux contredits par les actes et font la grève des urnes.

 

Que ce printemps soit en France celui du renouveau et de l’espérance crédibilisée !

Que cette année 2015 soit donc l’AN I du retour du peuple sur le devant de la scène politique !

 

 

Adélaïde Panaget et Charles Menard

co-secrétaires départementaux du Parti de Gauche 30

Un trop petit président pour un si grand pays

Les troisièmes vœux de François Hollande n’auront été qu’un numéro supplémentaire de communication et de rabâchage auto satisfait.

Agité alors qu’il se voulait « combatif », le Président de la République a fait appel à la grandeur de la France pour essayer de faire oublier la petitesse de sa politique.

Alors que tous les signaux sociaux et économiques sont au rouge, il a assumé son bilan et les mesures à venir en 2015 dont l’application du pacte de responsabilité et la loi Macron. En savoir plus »

Soutien à Syriza

Malgré ses tentatives d’intimidation et de corruption, le premier ministre grec Antonis Samaras n’a pas réussi à obtenir le nombre de voix suffisant pour faire élire son candidat à la Présidence de la République.

C’est maintenant au tour du peuple grec de décider de son avenir : continuer avec l’austérité, la pauvreté, le démantèlement des services publics et le bradage du pays en votant pour la coalition Nouvelle-démocratie et Pasok ou tourner la page de cette sombre période avec un vote pour Syriza.
Le Parti de Gauche apporte son soutien total à Syriza et Alexis Tsipras et exige de la Troïka et des gouvernements des pays de l’UE qu’ils arrêtent avec leurs pressions et menaces sur le peuple grec.

Martine Billard, SN à l’international du PG

Le Midi Libre retransmet le communiqué du PG sur l’enfumage de M. Lachaud Président de l’Agglo concernant l’arrêt du tram à Nîmes

Midi-Libre 2014-12-26_181

Nous marquons un point …      Ci-joint notre article :

L’enfumage de M. Lachaud

Le 13 décembre 2014, le Président de la Communauté d’Agglomération « Nîmes Métropole » nous indiquait qu’il abandonnait le tramway pour la ligne 2. Argument imparable : cela coûte moins cher de faire un Bus à Haut Niveau de Services. Les économie réalisées seraient de 80 M€ pour porter le projet à 175 M€.

Mais cela c’était avant … l’annonce du ministère du développement durable.

Dans les différents documents disponibles sur le site du ministère on constate qu’à aucun moment il n’a été question d’un tramway pour des dossiers déposés en septembre 2013. Le site est très clair, ce ne sont pas un projet de BHNS et un projet de tramway mais bien deux projets  de BHNS qui ont été agrées.

M.Lachaud se trompe et nous trompe donc lorsqu’il annonce le 13/12 qu’il abandonne le projet de tramway qu’il n’a en fait jamais déposé.

Au-delà de l’enfumage une révélation : la ligne 2 coûtera bien 255 M€ !  

Sébastien

Déclaration du FDG sur les départementales

Ci-après l’article rédigé par Eric Coquerel : la déclaration nationale de la coordination Front de Gauche en date du 17 décembre 2014 qui fait suite à la déclaration nationale du Conseil national du Parti de Gauche du 29/30 Novembre 2014 , prouve la bonne santé du Front de Gauche contrairement à tous ses détracteurs dans la presse ou ailleurs.

Les élections départementales de mars 2015 seront un test politique important.

Elles interviendront dans un contexte d’aggravation de la politique libérale conduite par le président de la République et son gouvernement, une politique au service du MEDEF dont le cours autoritaire face aux luttes populaires renforce le discrédit sans précédent de l’exécutif.

La crise politique s’aggrave de jour en jour, la base sociale du président et de son premier ministre ne cesse de se réduire. Ce pouvoir est aujourd’hui minoritaire dans le coeur de celles et ceux qui restent attachés aux valeurs de la gauche. Minoritaire dans le peuple, sans majorité absolue à l’Assemblée Nationale, battu au Sénat, l’exécutif n’a pas la légitimité pour appliquer une politique, contraire à ses engagements électoraux, qui divise et décourage le monde du travail, les classes populaires et la jeunesse.

Cette crise politique est désormais une crise de régime, celle de cette monarchie présidentielle qu’est la 5ème République.

Pour les populations déjà durement éprouvées, les conséquences sont très lourdes. Les départements sont en effet un maillon essentiel des politiques publiques dans notre pays. Avec 72 milliards d’euros de dépenses chaque année, ils gèrent notamment toutes les politiques sociales : assistantes sociales, versement des allocations de solidarité (RSA, APA, PCH, …), placement et suivi des mineurs étrangers, politiques en direction de l’enfance en danger, PMI, etc …

Cette situation est d’autant plus dangereuse qu’elle ouvre la voie au retour d’une droite confortée dans ses choix réactionnaires ; elle permet au Front national en masquant ses véritables objectifs, de se présenter comme une alternative.

Le Front de gauche s’oppose à la fois à la politique d’austérité menée par le gouvernement et à l’offensive de la droite et de l’extrême droite.

En dépit de multiples protestations, l’existence même des départements est menacée. Manuel Valls passe en force.

Pourtant le nouveau découpage des cantons est l’objet de nombreux recours auprès de la justice, le sort réservé aux départements en liaison avec la mise en place des métropoles n’est pas connu et les compétences des conseillers départementaux n’ont pas encore été clarifiées.
La réforme territoriale mise en place cherche uniquement à répondre aux impératifs sans fin de compétitivité des grandes entreprises, par la mise en concurrence des territoires, l’éloignement des citoyennes et des citoyens de leurs élu-e-s, la mise en cause des services publics pour préparer leur externalisation et le transfert de tout ce qui est rentable pour satisfaire aux exigences financières des groupes privés. Elle rompt avec les principes républicains d’égalité et de solidarité territoriale. Le soi-disant « choc de simplification » est une recentralisation qui se fait au détriment du bien commun que constitue la démocratie locale. Il s’agit en réalité d’un processus « dé-constituant » qui mine toujours plus la souveraineté populaire.

Cette réforme s’inscrit dans le cadre des politiques d’austérité qui cherchent à soumettre toute l’Union européenne aux exigences des marchés. Les collectivités territoriales sont sommées de réduire leurs dépenses et leurs effectifs, condamnées à voir leurs dotations drastiquement réduites alors qu’elles assurent 70% de l’investissement public et jouent un rôle indispensable en période de crise pour les populations.

Déjà des coupes budgétaires touchent de nombreux secteurs. Le financement des associations, les politiques culturelles et sportives sont remises en cause. En supprimant « l’entrave à la concurrence » que constitue la clause de compétence générale des collectivités, le gouvernement est cohérent : il s’inscrit dans le cadre de la négociation du Grand Marché Transatlantique (TAFTA).

Il faut ouvrir une autre voie.

Le FdG veut être un outil au service de cet objectif.

Le Front de gauche appelle à susciter la plus large implication citoyenne possible, bien au delà des partis politiques, de celles et ceux qui opposent la nécessité de politiques alternatives aux choix de ce gouvernement, qu’il s’agisse de syndicalistes, de personnalités de la vie associative ou de simples citoyen-ne-s engagé-e-s.

Mobilisons-nous pour sauvegarder et promouvoir les politiques publiques de solidarité que nos élu-e-s se sont efforcé-e-s de mettre en oeuvre dans de très nombreux territoires, pour faire échec aux politiques d’austérité et à la réforme territoriale. Mobilisons-nous pour développer une démocratie de proximité, ajustée aux besoins et à l’expérience des citoyens.

Nous les appelons à ne pas traduire leur déception par l’abstention, à contribuer par leur vote à faire émerger une alternative de transformation sociale et écologique dans tout le pays, à faire élire de nombreuses élues et élus qui défendront ces orientations dans les collectivités locales en empêchant la droite et l’extrême-droite de gagner la très grande majorité des départements.

Au plan national nous entendons prendre appui sur ces élections pour mettre en mouvement une force capable de construire l’alternative nécessaire à gauche, en nous appuyant sur les luttes et les résistances qui s’opposent à la politique suivie et que nous entendons contribuer à développer.

Rien n’est possible sans la mise en mouvement du peuple, sans la mise en mouvement des citoyennes et des citoyens qui aspirent à un renouveau de la politique. C’est sur ces bases que le FdG entend impulser des candidatures citoyennes dans tout le pays. Nous n’entendons pas le faire seuls. C’est pourquoi nous, l’ensemble des composantes du FdG, nous nous adressons à tous nos partenaires potentiels de la gauche et de l’écologie qui refusent la politique du gouvernement.
Nous voulons construire ces candidatures avec celles et ceux dont l’engagement associatif ou syndical témoigne de la volonté d’imposer une autre politique. Ensemble nous pouvons résister à l’austérité, promouvoir la démocratie locale et l’intervention citoyenne, contre la réforme territoriale. Nous voulons gagner des élus prêts à agir sur ces bases pour construire de nouvelles majorités anti-austérité dans les Conseils Départementaux. Le FdG invite toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche à construire des candidatures de large rassemblement en s’appuyant sur des assemblées citoyennes, au niveau des cantons, pour discuter et décider dans la concertation du contenu des propositions et des candidatures. Cette démarche contribuera à impulser une dynamique populaire indispensable pour gagner.

Le FdG propose que l’ensemble de ces candidatures soit identifié nationalement par une appellation et des propositions inscrites dans un document qui fasse référence. Dans chaque département ces candidatures se présenteront comme une alternative à celles des forces qui soutiennent la politique gouvernementale.

Le FdG entend contribuer à cette construction commune en proposant des actions et des mesures permettant de répondre aux urgences sociales et écologiques actuelles.

-Agir contre les politiques d’austérité dans les départements, contre la réduction des dotations aux collectivités locales imposées par le gouvernement, contre les diktats de l’Europe.

-Dans l’esprit de la VIème République à laquelle nous aspirons, combattre la réforme territoriale et donner plus de pouvoirs aux citoyens par une démocratie participative de proximité. Construire une véritable coopération de projets entre les territoires, basée sur la solidarité et non sur la concurrence. Nos élu-e-s respecteront des principes susceptibles de rétablir la confiance en la politique par de bonnes pratiques de gestion, la transparence des décisions, la participation citoyenne, les compte rendus de mandat, l’exigence de probité, la lutte contre le trafic d’influence, et tendre vers le non cumul des mandats.

-Soutenir les mobilisations contre l’austérité, ainsi que celles qui promeuvent un nouveau type de progrès humain durable, non productiviste, respectueux de la planète, tourné vers la satisfaction des besoins sociaux, l’égalité hommes-femmes.

-Affirmer notre solidarité avec les mouvements sociaux contre la répression patronale ou gouvernementale et la criminalisation de ces mouvements.

Définir les grands axes d’une politique alternative à l’échelle des territoires :

– Réforme globale de la fiscalité locale permettant plus de justice et mettant à contribution les actifs financiers des grandes entreprises.
– Construction entre les départements, les communes et l’État, de politiques publiques de solidarité et notamment d’un véritable service public d’aide à la personne dans lequel l’Etat assurerait la responsabilité du financement des allocations sociales en se basant sur la solidarité nationale.
– Mesures d’urgences pour les collectivités qui sont asphyxiées financièrement, en leur permettant l’accès à des crédits à taux bas, comparables à ceux que la BCE distribue aux
banques (0,05%) et en refusant le paiement des emprunts toxiques.
-Engager une transition écologique dans chaque département en matière de transports publics, de soutien à l’agriculture paysanne, de protection de la biodiversité, de gestion naturelle des
massifs forestiers, de désobéissance aux règles européennes de libre échange et de privatisation des sous-sols (GMT-TAFTA)…
-Nous refusons les projets qui ne répondent pas à l’intérêt général et sont écologiquement nuisibles et exigeons le recours au référendum quand un projet local est contesté.

Le 17 décembre 2014 par Eric Coquerel

Le vote des élus PC au Conseil Général

Communiqué de presse

 Le 19 décembre 2014

Le journal Midi Libre de ce matin, 19 décembre, amalgame les élus communistes qui ont voté hier le budget du Conseil Général et le Front de Gauche, c’est regrettable.

En effet, le Front de Gauche n’est pas une étiquette dévoyable à loisir, c’est avant tout une ligne politique. Une ligne de résistance et de construction d’une alternative à l’austérité.

Par leurs votes favorables à l’austérité déclinée au département, les élus communistes ont choisi de continuer à collaborer avec les socio-libéraux dont Jean Denat, proche de Manuel Valls, est l’archétype.

Ceci contre la position de l’ensemble des organisations du Front de Gauche qui manifestaient devant le Conseil Général du Gard au coté des syndicats et du collectif des associations d’insertion.

Par leurs votes, ces élus ont choisi une autre stratégie, malheureusement, que celle du Front de Gauche, ils ne peuvent donc pas s’en prévaloir.

Le Parti de Gauche se chargera de le rappeler autant que de besoin.

Adélaïde Panaget et Charles Menard

Co-secrétaires départementaux du Parti de Gauche

Réaction du PG de Nîmes à l’abandon du tramway

Réaction du Parti de Gauche de Nîmes à l’abandon du tramway par l’Agglomération Nîmes-Métropole

 

Les Nîmois viennent d’apprendre par voie de presse, et sans aucune concertation, que le projet de tramway est-ouest a été abandonné par l’Agglomération de Nîmes, car trop coûteux pour ses finances. Dans ce projet le tramway sera donc remplacé par un gros bus articulé tel qu’on en voit circuler sur la ligne 1 du TCSP. Cette décision va faire certainement plaisir aux firmes qui fabriquent ces bus et qui les commercialisent, mais beaucoup moins aux Nîmois qui vont profiter de la pollution générée par le gazole brûlé par ces bus.

 

L’argument du coût de la ligne est-ouest du tramway aurait pu paraître imparable. Sauf si l’on considère le fait que, dès 2011, lors du deuxième appel d’offre national concernant  les TCSP (Transport en Commun en Site Propre ; voir le site http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-deuxieme-appel-a-projets-TCSP.html  et télécharger la liste des 78 projets retenus) la ligne de tramway T2 proposée par la Communauté d’Agglomération de Nîmes Métropole, qui devait avoir une longueur de 11,6 km et être mise en service en 2016, était éligible pour une subvention de l’Etat de 28M€. Certes ce ne sont que 28M€, mais c’était en 2011, avant la construction catastrophique de la ligne T1 du fameux « tram’bus » de Mr Fournier.

 

On peut supposer sans grand risque de se tromper que le coût de cette première ligne de TCSP a été d’environ 80M€, ce qui pour un parcours d’environ 4km représente un prix d’environ 20M€/km : un coût exorbitant pour une ligne de bus, d’autant que cette ligne, contrairement à sa dénomination, n’est pas en site propre sur toute sa longueur. Ne parlons pas du taux de fréquentation scandaleusement faible pour un bus de cette capacité, ni des embouteillages qu’il génère quotidiennement.

En lieu et place de cette ligne T1 totalement inutile, il aurait été à cette époque tout à fait envisageable, en particulier financièrement, de réaliser une ligne de tramway est-ouest. Ç’aurait dû être la priorité absolue du Président de l’Agglomération et du Maire, si ils s’étaient réellement souciés du bien être des Nîmois et des habitants des villages environnants : une ligne qui desserve à la fois la gare SNCF, permettant une inter-modalité avec les transports routiers, et les quartiers périphériques, à l’est de Nîmes comme à l’ouest, et bien sûr l’hôpital Caremeau.

Nous aurons, pour le prix d’un tramway, un gros bus au gazole, avec 8 ans de retard et une ligne rabougrie….au mieux.

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Alstom – Le cynisme de Hollande et Valls

Manuel Valls ne recule devant aucune provocation. Le 2 décembre, à côté de Nantes, il est allé inaugurer une usine de fabrication d’éoliennes off-shore d’Alstom. Dans la foulée, il vantait sa politique devant les Assises de l’économie de la mer. Présent à ces assises, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le « cynisme » de Manuel Valls qui cherche à faire oublier que son gouvernement et François Hollande ont abandonné Alstom à l’entreprise états-unienne General Electric (GE). La branche consacrée aux énergies marines (éolien off-shore, hydrolienne…) est particulièrement touchée.

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Mélenchon-Zemmour : le débat

Le 12 décembre, Jean-Luc Mélenchon, qui publie « L’ère du peuple » débattait face à Éric Zemmour. Leur débat a porté sur les questions de laïcité et d’immigration, mais aussi sur la 6e République ( http://www.m6r.fr ), sur l’Europe et l’Euro.

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Soutien à la Ligue de l’Enseignement à Beaucaire

Suite à la provocation ignoble de Julien Sanchez, je peux  confirmer qu’il n’y avait pas que des socialistes le 9 à la soirée de la Ligue de l’Enseignement : j’y étais.
J’y étais parce que la Ligue de l’Enseignement fait un excellent travail auprès de notre jeunesse dans un esprit d’ouverture et de tolérance permettant l’apprentissage du vivre ensemble.
J’y étais parce qu’à Beaucaire un maire FN, élu sur les décombres d’une droite qui a préféré  ses querelles intestines  à l’intérêt des beaucairois et d’un PS discrédité par ses renoncements, un maire FN donc sème la discorde  et la haine dans la ville et veut priver la Ligue de l’Enseignement de son local et ainsi faire disparaitre son activité.
Julien Sanchez montre son vrai visage, une fois de plus, celui d’un ennemi de la République. Celle-ci est laïque et sociale ne lui en déplaise et elle sera non seulement défendue mais refondée par nous dans le cadre de la construction d’une majorité citoyenne et d’une sixième République.
Charles Menard
Co-secrétaire départemental du Parti de Gauche

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