COMMUNIQUE DE PRESSE
Suite à la disparition de l’émission Là-bas si j’y suis, le journal Fakir a décidé de mener une bataille non pas contre France Inter, mais bien « pour » France Inter. Pour que sa voix demeure, ou redevienne vivante, pour qu’on y entende la France dans sa diversité.
Le constat que dressent les fakiriens est simple : la parole des ouvriers, des employés, des travailleurs, des classes populaires est au mieux écartée du service public, sinon inaudible, effacée. Le journal Fakir a calculé que, pour une journée témoin, entre 5 heures et 23 heures, les classes populaires n’avaient que 18 minutes de temps d’antenne. Alors qu’elles représentent, selon l’INSEE, la majorité de la population, elles sont complètement marginalisées à l’antenne de la radio de service public.
Le 9 octobre dernier, à l’initiative de Fakir, le collectif « De l’air à France Inter » s’est réuni pour la première fois à Paris avec 17 associations, partis, syndicats et a écrit une lettre à Laurence Bloch, directrice de France Inter, pour réclamer, a minima, la présence d’émissions quotidiennes de reportage et de critique sociale.
Un calendrier d’actions a été décidé. La première : le jeudi 11 décembre, simultanément dans toute la France, une action baptisée « Opération France Bleu » : rencontre avec la direction et les salariés de Radio France, et distribution de tchios-fakir (en fichier joint.)
A Nîmes, le rendez-vous est jeudi 11 décembre à 17h00 devant les locaux de France Bleu Gard Lozère, 10 boulevard des Arènes.
Ce sera pour nous, actionnaires majoritaires de FRANCE INTER, l’occasion de faire le point sur la mission de service public de RADIO FRANCE, d’envisager la création d’un collège d’auditeurs siégeant au conseil d’administration des différentes stations de RADIO FRANCE ou encore d’avoir une réflexion sur l’évolution de la pluralité à FRANCE INTER.
De l’air à France Inter
Collectif Gardois
david.authelain@club-‐internet.fr
06 64 03 88 33