« Il faut un mouvement citoyen pour en finir avec les vieilles méthodes »

Le 1er février 2015, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de France 3. Il a appelé à signer pour la 6e République sur m6r.fr afin de pouvoir participer à la désignation d’une assemblée représentative du M6R. Jean-Luc Mélenchon a également rappelé que la République n’était un régime neutre et que le racisme n’était pas une opinion mais un délit.

[dailymotion x2g53yt]

Travailler le dimanche?

tract_macron_light

6 février 1945

Le 6 février 1945 Robert Brasillach est exécuté. Normalien, formé à l’Action française, il devint sous l’occupation rédacteur en chef de Je suis partout, un journal antisémite et collaborateur tiré à 250 000 exemplaires. Il y écrit par exemple : « Il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder de petits ». Début 1944, dans le journal Révolution nationale, il déclare : « J’ai contracté une liaison avec le génie allemand ; je ne l’oublierai jamais. Qu’on le veuille ou non, nous aurons cohabité ensemble. Les Français de quelque réflexion, durant ces années, auront plus ou moins couché avec l’Allemagne, non sans querelle, et le souvenir leur en restera doux. »

En savoir plus »

D’Athènes à Madrid, « Ganemos », gagnons

Deux formes de construction d’une force alternative semblent se dessiner pour la gauche en Europe. L’une, a campé face au système, avec courage et patience minutieuse, sur la base de principes anti-austéritaires, sans jamais transiger avec les forces molles, comme l’a rappelé Jean-Luc Mélenchon au gymnase Japy : Syriza. L’autre, invente, teste, renouvelle les façons de faire et d’impliquer les gens, afin de canaliser de façon transversale toutes les indignations : Podemos.

En savoir plus »

Le caillou grec

Le débat européen n’a pas traîné. La victoire de Syriza en Grèce a rouvert la discussion sur la dette, sa soutenabilité et sa restructuration. Le fardeau imposé aux peuples européens est enfin sur la table des discussions.
Athènes ne manque pas d’arguments pour réclamer une restructuration de la dette. Il y a surtout le vote sans ambiguïté du peuple grec. Il y a aussi le volume de cette dette. Elle a atteint un niveau insoutenable pour l’économie grecque. Même Obama s’en est aperçu et l’a dit sur CNN ! Et une restructuration de la dette a déjà un précédent en Irlande en 2013, sans compter celle de l’Allemagne elle-même lors de la conférence de Londres en 1953 qui ramena la dette d’avant-guerre de 22,6 milliards à 7,5 milliards de Marks. Un précédent que Tsipras compte utiliser.
Mais le succès a résidé également dans la marche de Podemos du 31 janvier qui a été une véritable démonstration de force du mouvement que l’on ramenait jusqu’alors à un simple « champignon électoral ».
Le hic c’est que le peuple grec refuse l’austérité et que le desserrement de l’étau de la dette serait mis à son service sous la forme d’une hausse du salaire minimum. La différence avec notamment le cas irlandais tient dans ce fait. Ensuite, c’est que Tsipras présente tout recul de la Commission comme une avancée du peuple grec. C’est introduire de la démocratie dans des institutions qui la tiennent en horreur. La lutte au niveau européen est décidément politique. Nous, Français, avons aussi notre mot à dire.

François Delapierre

Loi Macron : 8 raisons de s’y opposer

Présentée le 22 janvier à l’Assemblée nationale, la loi Macron est un patchwork de mesures libérales, sans queue ni tête, dont la seule cohérence consiste à attaquer l’État social et le bien commun. Macron fait ainsi acte de foi envers les puissances de l’argent. Voici huit raisons de se battre fermement contre le projet

En savoir plus »

« L’Histoire de l’Europe est en train de basculer »

Le 26 janvier 2015, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des 4 vérités sur France 2 pour parler de la victoire de Syriza en Grèce. Il a expliqué que la dette grecque ne serait jamais payée parce qu’elle est tout simplement impayable.

[dailymotion x2flosg]

Victoire de Syriza : « Un moment historique ! »

[dailymotion x2fkppw]

L’effet domino, vite !

La victoire de Syriza est un évènement historique. L’ère de la toute-puissance arrogante des néo-libéraux en Europe commence sa fin. Une occasion extraordinaire se présente pour refonder l’Europe, c’est-à-dire une occasion d’abolir les traités qui en ont fait ce monstre libéral monétariste. A partir de notre victoire en Grèce on peut imaginer un effet domino. Ce serait comparable à celui qui a touché l’Amérique latine. Là bas c’est ce qui s’est passé après qu’un premier pays se soit débarrassé de son gouvernement du PS ou de la droite, ou des deux en coalition, qui obéissaient au doigt et à l’œil du FMI. En effet, les mêmes le font ici avec la Troïka et madame Merkel ! La vague commencée là-bas vient d’arriver en Europe en passant par le sud de celle-ci qui en est le plus proche culturellement.

En savoir plus »

Cette semaine au Parlement européen

Le cas du xenophobe Alexeï Navalni
RC-B8-0046/2015, Résolution Commune Verts, ECR, ALDE, EFDD, S&D, PPE

J’ai voté contre ce texte
Voici mon explication de vote

Parfait exemple du néo-colonialisme impérial de l’UE cette résolution prétend dicter à la Russie comment elle doit moderniser sa constitution et ses lois. Elle ignore en revanche qu’Alexei Navalny, qu’elle appelle à défendre, est un extrémiste xénophobe. Il a en effet créé en 2006 le mouvement nationaliste des « marches blanches » qui appelle « nettoyer la Russie » avec des slogans tels que : « la Russie aux Russes » et « Arrêtons de nourrir le Caucase ! ». Il pourfend ce qu’il appelle « la criminalité ethnique » en accusant les étrangers ou les citoyens russes issus de républiques autonomes d’être responsables de l’insécurité. Sur son blog tant vanté par la résolution il justifie les pogroms pour que « les gens se fassent justice eux-mêmes ». Enfin en 2013 lors une fête dédiée à la célébration de la création de son journal The New Times, il a proposé de « Lever le premier verre – à la santé de l’Holocauste ». Aveuglé par sa haine de la Russie voici le Parlement européen prêt à adouber le premier antisémite venu. La résolution du Parlement européen se félicite même de son score à l’élection municipale de Moscou en 2013 (27 %) après une campagne ouvertement xénophobe. Tout ceci est consternant. Je vote Contre.

En savoir plus »

Articles plus anciens «

» Articles plus récents