VŒUX DU PARTI DE GAUCHE 30

“Cette société est devenue aveugle à la misère
J. L. Mélenchon

En ces jours de grèves et de manifestations, les militants du Parti de Gauche du Gard (PG 30) sont heureux et fiers d’adresser leurs vœux chaleureux et fraternels aux salariés en luttes et à toutes les organisations du mouvement social.
Nous pensons tout particulièrement aux femmes et aux hommes qui travaillent dur pour vivre et aussi à toutes celles et ceux qui sont rejetés par le “marché du travail” qui n’est que la plus vaste et la plus aliénante escroquerie organisée dont le seul but est d’étancher la soif de capitaux et de profits des oligarques et des multinationales.

Aujourd’hui, 66 personnes les plus riches, détiennent un patrimoine équivalent à ce que possède la moitié de l’Humanité; des milliards d’êtres humains, nos semblables, n’ont pas de quoi se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, éduquer leurs enfants. Ce peuple est le nôtre.

Jean Denat cite François Mitterrand selon qui “la famille, c’est toute la gauche”.
Non, M. Denat, nous n’appartenons pas à votre famille.
La vôtre, c’est celle de l’Europe libérale et des traités budgétaires européens.
Votre famille, c’est Hollande, Valls et Macron, celle des attaques contre les droits sociaux, celle de la répression contre les travailleurs en lutte pour défendre leur emploi, celle qui ne respecte pas les principes républicains, celle de la soumission à l’OTAN et aux USA…
Nous n’avons rien à voir avec cette politique-là.
Nous ne vous permettons pas de nous mêler à vos affaires.

Alors que l’Humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, l’éclatement d’une énième bulle financière, nous sommes au côté de celles et ceux, qui, dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie…) explorent les solutions capables de nous éviter le pire pour construire une autre Histoire que celle des puissants et des riches. Voilà notre famille !

Nous souhaitons qu’en cette année 2016, s’unissent tous les vrais socialistes, de cœur et d’esprit.

Adélaïde Panaget et Luc Rousselot
Co-Secrétaires départementaux du PG Gard

 

Sortir de l’état d’urgence

Comité Sortir de l’état d’urgence 

Pour nous, c’est définitivement non ! Signer la pétition http://www.nousnecederonspas.org/

Nous appelons les gardoises et les gardois à manifester

Samedi 30 janvier 2016 14h30

Rassemblement devant le Palais de Justice, côté Esplanade

Non à la gouvernance par la peur ! Exigeons la sortie de l’état d’urgence ! 

 

Le gouvernement doit impérativement

  • renoncer à une réforme constitutionnelle dont le contenu est inacceptable,
  • lever l’état d’urgence ; abandonner toute déchéance de nationalité,
  • rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester,
  • cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires,
  • agir dans le cadre de procédures judiciaires,
  • assumer son rôle de garant de la défense des droits et des libertés publiques.

Dans le Gard, le comité Sortir de l’état d’urgence est constitué de gardois-e-s solidaires, des associations et syndicats : ACAT, AFPS Nîmes, Amnesty International, Apti, Attac Nîmes, FSU, La Cimade, Emancip’action, LDH Gard (Alès, Nîmes, Uzès – Ste. Anastasie), OIP, Réagir pour Beaucaire, RESF, Trait d’union, Union Syndicale Solidaires 30, UD CGT, UJFP, USP .

avec le soutien des partis politiques :Alternative Libertaire, EELV, Ensemble!, Nouvelle Donne, NGS, NPA, PCF, PG.

Conseil régional Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées: récit de l’assemblée du 18 janvier 2016 par Guilhem Serieys

18 janvier 2016

Des élus autonomes et combatifs

Ce lundi 18 janvier 2016,  le nouveau conseil régional issu de la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées se réunit pour la seconde fois. Lors de la  séance d’installation, il y-a 15 jours, Carole Delga avait été élue Présidente de cette nouvelle collectivité. Avec la liste « Nouveau Monde en commun », nous avions atteint un résultat de10%  lors de l’élection régionale de décembre. Notre projet articulait un programme d’action pour répondre aux urgences sociales et écologiques et une charte éthique et démocratique inédite au niveau national proposant le refus du cumul des mandats, des  pratiques politiques collectives, des outils d’implication citoyenne et de contrôle tels que la possibilité de votations citoyennes et de référendums révocatoires. Au second tour, nous avions fait le choix d’un regroupement avec la liste de Carole Delga, seul moyen pour empêcher l’extrême-droite de gagner la Région tout en permettant la représentation proportionnelle de nos électeurs  du premier tour au sein de l’hémicycle régional. Avec tous mes collègues et camarades qui le voudront, nous agirons de façon autonome et combative, sans concession  par rapport à nos engagements, qu’ils soient éthiques ou programmatiques. Dit plus clairement, notre regroupement de second tour ne signifiait pas ralliement au programme électoral de la liste du gouvernement menée par Mme Delga. C’est la raison pour laquelle avec  3 autres élus de notre liste (Muriel Ressiguier, Liem Hoang Ngoc et Jean-Christophe Sellin), nous avons fait le choix de ne pas voter pour Mme Delga lors de son élection comme présidente. Cette abstention n’était pas une défiance vis-à-vis de sa personne mais une fidélité à nos propres engagements de campagne, en particulier deux d’entre eux : le refus du cumul des mandats (Mme Delga faisant le choix de rester Député tout en étant présidente de région et Mme Pinel, Ministre du gouvernement est 1ere vice-présidente de la région) et la nécessité d’indépendance de l’exécutif régional par rapport  à la politique gouvernementale qui est est une impasse totale.

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Résolution du Conseil National des 16 et 17 janvier 2016

Les élections régionales ont clos d’une sombre manière une année 2015 déjà dramatique. Elle fut marquée par deux épisodes sanglants avec les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper-Casher et les attentats du 13 novembre dernier, frappant au cœur le peuple français. Ces attentats, visant à diviser notre peuple, ont traumatisé les esprits et alimenté les thèses fascisantes. A la suite de ces événements, les mesures permettant d’assurer la sécurité du pays ont été poussées bien au-delà du nécessaire par un gouvernement pressé de capitaliser sur un sentiment de peur légitime. C’est le cas de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité, propositions idéologiques empruntées au Front national, inaptes à lutter efficacement contre le risque d’attentat.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES COLLECTIFS ANTI GAZ DE SCHISTE IMPACTES PAR LE PERMIS DE MONTELIMAR

Communiqué de presse du 16 janvier 2016

Les collectifs des 5 départements impactés par le permis de Montélimar (Ardèche, Drôme, Gard, Vaucluse et Hérault), se sont réunis ce samedi 16 janvier 2016.

Ils invitent la population et les élus à se mobiliser le dimanche 28 février 2016, à Barjac (Gard), face au risque de réattribution du permis détenu par Total.

Ce rassemblement sera l’occasion de rappeler au gouvernement notre exigence de rejeter toute possibilité de réattribution de ce permis.

De même, nous exigeons du gouvernement qu’il interdise définitivement toute exploration et exploitation de gaz et pétrole de schiste et autres hydrocarbures non-conventionnels.
Ceci conformément aux engagements du Président de la République lors de la COP 21 et, plus récemment, de la ministre de l’écologie à l’Assemblée nationale.

Contact presse : Paul Reynard 06 85 55 00 63

GAZ DE SCHISTE

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise examinait le 8 janvier le recours déposé par Total au sujet du permis d’exploration de Montélimar qui concerne une superficie de 4327 km2 et s’étend sur l’Ardèche, la Drôme, le Gard, l’Hérault et le Vaucluse. Ce permis avait été abrogé suite à la loi du 13 juillet 2011, dite loi Jacob interdisant la technique de la fracturation hydraulique. Le rapporteur public estime que Total n’est pas hors la loi, puisque le pétrolier a déposé un dossier dans lequel ne figure pas le recours à ce procédé mais à des « techniques qui seront alors disponibles ». Le jugement a été mis en délibéré à la fin du mois de janvier 2016.

Ce n’est pas la première fois que Total cherche à faire croire qu’il pourrait exister des techniques alternatives comme les fracturations à base de fluides, électrique, thermique, mécanique qui ne seraient pas dommageables pour l’environnement. Force est de constater les ambigüités et les insuffisances de la loi Jacob. Il faut la réviser pour rendre l’interdiction incontournable.

Le Parti de Gauche et tous les collectifs impliqués dans la lutte contre les hydrocarbures non conventionnels (huiles et gaz de schiste, gaz de houille) avaient pourtant alerté et réclamé l’interdiction de l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation de ces hydrocarbures.

Car quelle que soit la réalité ces hypothétiques techniques, ce gaz est bien extrait pour être brulé et dégagera donc des gaz à effet de serre déréglant encore davantage le climat. A quelques semaines de la clôture et des auto congratulations de la COP21, voilà qui est pour le moins invraisemblable.

Tous les efforts doivent être tournés vers un unique but : réduire nos émissions de gaz à effet de serre et planifier la conversion écologique de notre appareil productif.

Assez de temps perdu. Les profits de l’industrie pétrolière et de ses actionnaires ne doivent pas passer avant le climat. Le Parti de Gauche demande au gouvernement de refuser la réattribution du permis de Montélimar.

 

Communiqué pour le PG de Corinne Morel-Darleux Conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes (Drôme), secrétaire nationale au développement international du réseau écosocialiste; Fabienne Labrosse (Gard); David Ammar (Essonne); Martine Billard secrétaire nationale à l’écologie.

 

 

Solidarité avec les huit de Goodyear

En juin 2015, l’entreprise Goodyear a été condamnée à suspendre le démantèlement de l’usine d’Amiens-Nord car empêchant le projet de Scop monté par des salariés. La peine de ces actionnaires voyous ? 50 euros versés à chacun des 90 plaignants.

Ce 12 janvier, huit de ces anciens salariés ont été condamnés à 24 mois de prison dont neuf fermes pour avoir séquestré 30 heures leur patron afin de l’amener, justement, à renégocier le PSE. Du jamais vu pour une action aussi bénigne.

D’un côté donc, 4500 euros pour avoir fermé une usine rentable puis voulu casser l’outil industriel, de l’autre neuf mois de prison ferme pour avoir séquestré le patron coupable. Entre les deux, il y a une justice de classe et la volonté politique d’intimider les mouvements sociaux exactement comme à Air France. Dans les deux cas, le pouvoir politique est en cause puisque c’est le procureur de la République qui est à l’origine de la poursuite des ex-salariés de Goodyear.

Le PG affirme sa solidarité pleine et entière avec les huit de Goodyear et condamne une politique de répression sociale à la solde du Medef.

Eric Coquerel, coordinateur du Parti de Gauche

ci dessous liens : pour la pétition de soutien et le post de Jean-Luc Mélenchon

https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear?recruiter=30397971&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink

http://melenchon.fr/2016/01/14/honneur-aux-condamnes-de-goodyear-honte-a-leurs-persécuteurs/

 

 

Que Gattaz commence par rendre l’argent !

L’appel initié par Gattaz pour l’emploi réchauffe toujours la même rengaine qui échoue depuis des années. Celle qui vise à faire croire que le problème du chômage est lié au coût du travail, aux droits des salariés et à la fiscalité des entreprises. Il ne fait que revendiquer des licenciements plus faciles, toujours plus d’exonérations de cotisation et de subventionnements par l’Etat pour autant d’effets d’aubaines. Ce n’est qu’un appel de défense des privilèges des rentiers de la finance, prêt à saigner plus encore les salariés !

Il serait temps au contraire qu’un véritable bilan soit fait des 30 milliards de CICE déjà versés aux entreprises sans contrepartie : zéro création d’emploi et un chômage qui continue d’exploser ! Que les patrons du CAC40 rendent cet argent public, scandaleusement dilapidé par le gouvernement et qui n’a servi qu’à remplir les poches des actionnaires dont les dividendes ont augmenté de 60% ces cinq dernières années !

Qu’on augmente plutôt les prélèvements de ces grosses entreprises pour aider les petites !

Engageons plutôt une politique de relance de l’activité répondant à l’urgence sociale et écologique, pour permettre aux carnets de commandes des petites et moyennes entreprises comme de l’artisanat et du commerce de se remplir.

Pour ce faire, il faudrait enfin engager la hausse des salaires (SMIC à 1700 euros, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires), relancer l’investissement public (grands travaux notamment dans le secteur écologique et les réhabilitations énergétique), défendre un nouveau modèle agricole et paysan basé sur le bio et les circuits courts, renforcer les droits des salariés et sécuriser l’emploi et s’engager dans un protectionnisme solidaire au service de la relocalisation de l’économie.

Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de Gauche

Grève dans la fonction publique : Pas de service public de qualité sans fonctionnaires !

Une journée d’actions, de grèves et manifestations dans la Fonction publique se prépare pour le 26 janvier 2016. Elle vise non seulement à défendre les garanties des agents mais à préserver l’existence et la qualité des services publics.

La réorganisation des services publics en région et métropoles , sous prétexte de mutualisation, va se traduire par une réduction des missions et des services rendus par les trois fonctions publiques. Ce à quoi s’ajoutent depuis des mois les attaques contre les horaires de travail, l’évolution non consensuelle des règles de mobilité, les restrictions de promotion et de recrutement, la non reconnaissance des compétences, le maintien du gel du point d’indice, le blocage des salaires et des retraites, la multiplication des CDD et des contrats précaires…

En lieu et place des rodomontades de M. Valls et Macron sur la soit disant « modernisation de l’Etat » et des restrictions budgétaires sous commande de l’UE, il faut donner aux services publics les moyens de maintenir et développer les services publics essentiels à la population. Cela passe par une rémunération correcte et des conditions de travail décentes pour les 5 millions de fonctionnaires.

Le Parti de Gauche soutient cette grève, toutes les initiatives de préparation du 26 janvier et les suites qui y seront apportées.

Laurence Pache SEN aux services publics et Françoise Giboteau co-responsable de la commission services publics

Balayons 2015. En avant 2016

Que 2015 aura été une année sombre, débutant et finissant entachée du sang versé par les lâches criminels fanatiques de l’organisation dite Etat islamique. Une année où en réponse, malgré la belle manifestation du 11 janvier, dans un climat de peur, les haines auront été attisées permettant au FN de progresser en voix parmi les inscrits. Une année tristement record de progression de la misère, de la précarité et du chômage, alors même que les richesses produites et les profits auront continué d’augmenter, mais au bénéfice d’une poignée de rentiers. Une année marquée par la préoccupation de l’urgence climatique mais qui s’est soldée par un accord si vide d’engagement, d’une telle hypocrisie que le problème reste tout aussi entier. Une année d’espérance avec la victoire de Syriza, mais bafouée six mois plus tard avec le coup d’état financier de l’eurogroupe contre le peuple grec. Une année où la violence des politiques va-t’en guerre et de libre échange égoïstes de l’Union européenne auront provoqué la mort de tant de réfugiés et l’abandon de nombre des rescapés dans le mépris du respect du droit d’asile et des traditions républicaines de l’accueil. Dès lors, sans surprise mais non sans effroi, les évènements en Corse révèlent la barbarie xénophobe à laquelle ne peuvent que conduire les exaspérations identitaires ethniques.

Pour notre parti, cette année fut également celle de la terrible perte de François Delapierre. Notre tristesse reste immense après la disparition de celui qui fut un ami, un camarade qui nous était si cher et dont le rôle et l’apport fut si déterminant dans notre histoire collective. Nous inaugurerons à notre siège la nouvelle appellation de l’ancienne salle dite du bureau national en son nom pour lui rendre hommage, lors de nos vœux.

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