Grève à la STDG

En 2009 le Conseil général du Gard confie les transports publics à VEOLIA par la signature d’une délégation de service publique (DSP). En 2011 la branche transport du groupe VEOLIA et TRANSDEV fusionnent, en 2014 le groupe devient TRANSDEV. La STDG est une filiale du groupe TRANSDEV.
La DSP prendra fin en 2019. La CGT, majoritaire, souhaite que le CG mette en place une régie publique.

Quelques chiffres* : La STDG est en bonne santé financière, elle reverse au groupe TRANSDEV 700 000€ par an, tout en sachant qu’elle a touché 400 000€ d’argent public au titre du Crédit d’impôt compétitivité (CICE).
A savoir : Le Conseil général (CG) paye le service au délégataire de la DSP même pendant la grève alors que très peu de cars circulent.

Depuis le 27 avril une grande partie des salariés est en grève et occupent le dépôt de Nîmes. Ils font également des actions en ville, en gare de Nîmes, ainsi qu’aux péages de l’autoroute pour tenter de faire connaître et de populariser leur action.

Au départ les syndicats demandaient une augmentation de 3% mais face à l’intransigeance de la direction, ils proposent 1,5% puis finalement 1%, mais rien n’y fait. La direction propose une année blanche en terme d’augmentation de salaires ou la remise en cause d’une partie des acquis sociaux, prétextant que les salariés de Nîmes seraient mieux lotis que ceux des autres sites (Toulouse, Montpellier, etc.) ce qui crée une situation de blocage.

Les négociations entre la direction et les syndicats sont au point mort.

Le Comité Aigoual Cévennes Vidourle du Parti de Gauche apporte son soutien à la lutte des travailleurs en grève de la STDG.

*Chiffres communiqués par le syndicat CGT de l’entreprise.

AUX ÉLU-E-S LOCAUX GARDOIS, ET AUTRES CITOYEN-NE-S

AUX ÉLU-E-S LOCAUX GARDOIS, ET AUTRES CITOYEN-NE-S

Dans le cadre de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) une enveloppe de 2 Mds€ est prévue pour que les collectivités fassent l’achat de 50% de véhicules électriques lors du renouvellement de leur parc automobile, pour l’installation de 7 millions de places publiques avec bornes de recharge (cela représenterait 42 Mds€ d’après certains calculs, pris sur fonds publics), et pour inciter les propriétaires à changer leur voiture à énergie fossile contre une voiture électrique.
Aujourd’hui et jusqu’au 13 mai une consultation est menée auprès des communes par le Syndicat Mixte à Cadre Départemental d’Électricité du Gard concernant un projet de déploiement d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques et hybrides dans le Gard.
 » une consultation auprès des communes, via une enquête en ligne menée par le cabinet Greenovia/La Poste, est lancée afin de recueillir l’intérêt des élus pour le projet, valider le potentiel de déploiement de bornes et identifier les lieux d’implantation possibles et pertinents dans les communes du Gard. »
Pour y répondre, nos élus savent-ils que :
• Parler d’efficacité sans parler de sobriété est un non sens pour qui veut une réelle transition énergétique.
• Le vrai coût des équipements sur fonds publics au bénéfice des lobbies et leurs actionnaires
• Le problème de la voiture individuelle n’est pas qu’écologique, il est aussi social.
• La voiture électrique n’est ni verte ni propre
• 16 centrales nucléaires supplémentaires seraient nécessaires pour répondre à la conversion en électrique le parc automobile français

Entre autres…

Et parce qu’une autre politique écosocialiste est possible, nous ne pouvons que les inciter à consulter le blog de Didier Thévenieau sur le sujet https://didierpg26.wordpress.com/2014/10/28/lillusion-de-la-voiture-electrique-verte-individuelle/

Le maillon faible

Une chose est certaine : ce n’est pas la loi renseignement qui dissuadera des Talibans. En revanche, elle risque d’importuner les « vrais gens », pris pour cible d’un amalgame constant entre terroristes et voisins de palier. Quoi qu’il en soit, ce Patriot Act à la française a permis à Manuel Valls de se rapprocher des « neocons » étasuniens. Un rapprochement que suggèrent ses prises de positions sur la laïcité. Les lendemains du 7 janvier ne peuvent pas faire oublier son combat de long terme contre la loi de 1905. Dès 2005, il publie La laïcité en face, pour une laïcité « ouverte » qu’il pratique en se rendant à la cérémonie de béatification de Louis Brisson à Troyes, alors qu’il était ministre de l’Intérieur. Louis Brisson qui avait la particularité d’être à la fois misogyne, antisémite et intégriste.

Non seulement Valls ne conteste pas le Concordat d’Alsace-Moselle, mais il est soupçonné d’être directement intervenu en 2013 dans le choix de l’évêque de Metz. Début mars 2015, il se rend à Strasbourg cette fois, toujours en territoire concordataire, pour annoncer des mesures en faveur d’un « Islam de France ». Il évoque des mesures sur la formation des imams et le financement des mosquées.

La prétention des Eglises à influer sur le cours de la vie ici-bas se combat globalement et ne se résume pas à un problème de modernisation de l’Islam. Et cela Manuel Valls est très mal placé pour l’incarner.

François Delapierre

Lettre unitaire aux députés du Gard: Ne votez pas la loi « renseignement »

Nîmes, le 2 mai 2015

 

A Madame Françoise Dumas,

A Messieurs Christophe Cavard, William Dumas, Patrice Prat et Fabrice Verdier,

Députés du Gard

Objet : Loi Renseignement

 

Madame,

Le 5 mai, vous êtes appelée à voter le projet de loi renseignement. Les débats ont eu lieu du 13 au 16 avril dans le cadre de la procédure d’urgence. A l’issue de cet examen, le texte soumis au vote consacre un dispositif liberticide, qui expose tous les citoyens à la surveillance des services de renseignement, quasiment sans contrôle, et met en danger toutes les mobilisations sociales et politiques :

– Légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens.

– Extension du champ d’action du renseignement intérieur et extérieur, y compris dans des objectifs sans aucun lien avec le terrorisme.

– Collecte généralisée des données sur Internet, traitées par des algorithmes.

– Surveillance sans aucun contrôle des communications qui passent par l’étranger, alors que de très nombreux serveurs utilisés par des Français sont installés à l’étranger.

– Conservation très longue des données collectées.

– Contrôle des services de renseignement aux seules mains du pouvoir politique (premier ministre), avec avis consultatif d’une commission.

 

La communication gouvernementale ne nous trompe pas : en fait d’encadrement, ce projet entérine les pratiques illégales des services et met en place, dans de vastes domaines de la vie sociale, des méthodes de surveillance lourdement intrusives. Le texte donne aux services de renseignement des moyens de surveillance généralisée comparables à ceux de la NSA dénoncés par Edward Snowden, sans garantie pour les libertés individuelles et le respect de la vie privée.

Ce projet qui assoit encore davantage la criminalisation de l’action syndicale ou sociale est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir. La liberté et la sûreté, droits naturels et imprescriptibles reconnus par la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen sont en péril.

 

Nous vous demandons de ne pas voter ce projet de loi et d’exiger une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d’une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l’activité des services de renseignement.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

Ligue des Droits de l’Homme Nîmes,

FSU 30,

Ensemble ! Gard,

Parti de Gauche 30,

Fédération du Gard du PCF,

EELV Nîmes-Agglo,

Nouvelle Donne Gard,

Geneviève Sabathé, Nabil Kadri, Jean-Claude Maurin « Socialistes contre l’Austérité »

8 mai forum écosocialiste de la Forêt à Céret

PG - Forum Tract A5

A l’ATTENTION DES PARENTS D’ELEVES ET DE TOUS LES HABITANTS DE LA VALLEE ET/OU DEFENSEURS DE LA RURALITE

Le Directeur des services départementaux de l’éducation nationale du Gard a décidé Jeudi 30 Avril la suppression du poste d’enseignant de l’école de l’Estréchure pour la rentrée 2015 /2016.

Malgré notre mobilisation, nos actions pour protester contre la fermeture de l’école et nos arguments pour défendre notre mode de vie rural, l’inspection Académique nous a totalement ignoré et méprisé.

Nous sommes victimes d’injustice, l’état nous applique les mêmes obligations numéraires que dans les zones urbaines, à savoir des classes de minimum 28 élèves.

Donc il est prêt à fermer une deuxième école l’an prochain au regard des effectifs qui sont encore trop insuffisant  pour son mode de calcul.

L’Etat se désintéresse totalement du monde rural et nous retire les services publics  au fur  et à mesure.

Il s’agit aussi de voir comment nous pouvons défendre nos vallées, recréer une économie, défendre notre agriculture, avoir un médecin  et tout ce qui nous permettra   de continuer à vivre dans de bonnes conditions.

Il convient à ce stade de faire le point sur la situation et les recours qui s’offrent à nous.

Nous devons continuer notre mobilisation et décider de nos  nouvelles actions. Pour cela une réunion citoyenne est organisée :

 

MARDI 5 MAI A 19H30

A LA SALLE POLYVALENTE DE SAUMANE

Tous les élus de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes sont invités.

Venez avec vos idées, nous sommes tous concernés.

 

Le collectif

la Commission européenne à la solde des multinationales

La Commission européenne vient d’autoriser l’importation et la commercialisation sur le territoire européen de 19 OGM produits par les multinationales Monsanto, Bayer, Dupont et BASF destinés à l’alimentation animale (notamment soja) et humaine. Elle confirme ainsi sa soumission aux lobbies des multinationales des OGM.

Dans le même temps, la Commission européenne propose que les Etats membres puissent interdire la commercialisation de ces OGM sur leurs territoires. Il s’agit d’un leurre : les pays qui le feraient n’auraient, dans le cadre des règles actuelles de l’Union européenne, aucun moyen d’empêcher la concurrence sur leur propre territoire de produits animaux fabriqués avec des OGM dans d’autre pays. De plus, ils se mettraient dans une fragilité juridique par rapport à des attaques auprès de l’OMC de pays exportateurs, fragilité encore accrue en cas de signature du traité de libre échange transatlantique TAFTA.

Pour le Parti de Gauche, les règles européennes actuelles sont inacceptables et doivent être dénoncées par la France. Celle-ci doit non seulement interdire l’importation d’OGM sur son territoire –quel qu’en soit l’origine, y compris donc en provenance des autres pays de l’Union européenne-, mais également interdire les importations de produits animaux issus d’élevage utilisant des végétaux OGM pour l’alimentation du bétail. La France doit par ailleurs s’opposer à la signature du traité de libre-échange transatlantique.

Laurent Levard

Le 10 avril 1954

Imaginé par le haut fonctionnaire Maurice Lauré deux ans plus tôt, la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) remplace la taxe de 15 % à la production et l’impôt sur le chiffre d’affaires. Ironiquement, Maurice lauré baptise ce nouvel impôt du nom d’une taxe imaginée par la CGT, mais dont les modalités étaient très différentes. Pierre Mendès France, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, y est favorable ; en revanche, le ministre des finances de l’époque, Edgar Faure, s’y oppose.
Dès 1954, l’objectif est bien d’alléger les charges des entreprises. La TVA favorise, d’une part, l’épargne et les exportations, qui ne lui sont pas soumises ; d’autre part, l’investissement, puisque les entreprises bénéficient d’un droit à déduction quasi immédiat de la taxe payée lors de l’achat des équipements. L’entrepreneur ne se contente plus de déclarer et de payer une taxe sur son chiffre d’affaires ; il déclare aussi le montant de ses achats et se fait rembourser par l’administration fiscale les taxes qui pèsent sur lesdits achats. Ainsi, les biens ne sont plus taxés qu’une fois, et c’est le consommateur final qui en assume la charge exclusive.

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Valls l’arnaqueur

Manuel Valls avait-il besoin de donner un signal à l’heure de la finalisation des motions pour le congrès du PS ? On peine à trouver motif plus sérieux aux annonces sur l’investissement du 8 avril tant le décalage entre les mots et la chose est sidérant.

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Question de repères

melenchon9avril

 

 

Financiers et médias n’ont qu’un mot à la bouche : l’économie repart !
Et le gouvernement en rajoute pour faire oublier l’ampleur du chômage et de la pauvreté.

Cette reprise personne ne l’a ressentie dans la vie réelle. Et pour cause. Son principal indicateur réside dans le cours du CAC 40 : plus 20% en trois mois ! Et en son sein, le moteur de cette reprise est encore plus étroit : les grandes entreprises exportatrices dont la forte baisse de l’euro a subitement gonflé les résultats. Au point que certaines affichent des résultats trimestriels en hausse alors que leurs volumes de ventes continuent de baisser. Ces marges de manœuvre sont de toute façon coupées de l’économie réelle. Loin d’investir, ces grandes entreprises utilisent leurs énormes réserves de trésorerie pour racheter leurs propres actions dans des proportions inégalées depuis le début de la crise de 2008. Elles détruisent littéralement du capital en ridiculisant toutes les incitations gouvernementales à l’investissement. Le capitalisme financier reste donc très malade. Et le grand nombre ne  recevra aucune miette de cette « reprise ».


Et même si une reprise de l’économie arrivait finalement, aiderait-elle à résoudre les urgences sociales et écologiques ? Non.
Mais la nouvelle, vraie ou fausse, d’une reprise suffit à créer une dissonance intolérable entre la santé apparente de l’économie et la vie réelle des gens. Dans l’histoire économique, ce déphasage a souvent été explosif socialement. Hollande et Valls feraient bien de s’en souvenir. Des conflits sociaux sans précédent secouent le « modèle allemand ». Les travailleurs n’ont donc pas dit leur dernier mot en Europe. En France, le 9 avril a rassemblé à Paris la plus grosse manifestation syndicale depuis le mouvement des retraites de 2010. Cela pourrait bien marquer le début d’un cycle de regain des mouvements sociaux. Le 1er mai est une étape unitaire pour organiser la suite de cette conflictualité. Ces mobilisations doivent aider chacun à prendre ses repères dans la société plutôt que dans les médias qui ne la reflètent pas. C’est ainsi qu’un projet alternatif global comme celui de la 6ème République pourra se nourrir des mouvements de la société. Tout en leur donnant le débouché civique que le système politique actuel n’est plus capable de proposer.
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