Industrie chimique : Bayer un Poison allemand

Comme le pointe Jean-Luc Mélenchon dans son livre Le Hareng de Bismarck, « l’Allemagne est à la tête de l’industrie chimique mondiale, à travers les firmes BASF et Bayer. Leur poids n’est pas seulement économique, mais aussi quasi politique et culturel en Allemagne. » Il en résulte une impunité totale en Europe face aux désastres humains et écologiques entraînés pour leurs productions : armes chimiques, insecticides tueurs d’abeilles, désherbants cancérigènes, nourritures antibiotiques pour animaux, OGM incontrôlables. Illustration avec la firme Bayer.

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Macron : Ministre destructeur de l’économie

Alcatel, Norbert Dentressangle, Lafarge… Les ventes d’entreprises françaises à des actionnaires étrangers se multiplient. Chaque fois, le gouvernement s’illustre par son laisser-faire sans se soucier ni de l’emploi ni la maîtrise technologique.

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Collège : un gouvernement libéral-autoritaire

Quel mépris ! Au lendemain d’une forte journée de grève ayant mobilisé plus de 50% des professeurs de collèges, le gouvernement décide de publier au Journal officiel du décret sur la réforme du collège.

Après avoir brutalisé le Parlement par l’adoption de la loi Macron par le 49-3, Manuels Valls, droit dans ses bottes, brutalise les enseignants, personnels de l’Education nationale, parents et élèves et avec eux leurs organisations représentatives.

Face à l’affirmation de l’orientation libérale-autoritaire de ce gouvernement, le Parti de Gauche appelle à renforcer la mobilisation contre la réforme du collège qui organise la remise en cause du service public d’éducation par la concurrence entre établissement pour le plus grand bonheur des partisans de la constitution d’un marché de l’éducation.

Paul Vannier, responsable national à l’éducation

FN : Mains sales mais tête haute !

On connaît la vieille rengaine frontiste : « Mains propres et tête haute». Année après année, les Le Pen ont fustigé les « corrompus », les « fraudeurs », la « voyoucratie ». Ils ont donné des leçons de maintien patriotique, déploré que « la morale publique, dans notre pays, [soit] bafouée chaque jour par la clique » politique. Au moment de l’affaire Cahuzac, Marine Le Pen a dénoncé un « comportement inadmissible » et donné ses recettes contre la fraude fiscale. Le 24 avril encore, les élus FN au Parlement européen déposaient une proposition de résolution contre « l’optimisation fiscale agressive » de certaines firmes.

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J-L Mélenchon invité du grand jury RTL-LCI- Le Figaro

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Fin de la grève à la STDG

Le travail a repris aujourd’hui même à la STDG, après un conflit qui aura duré trois semaines.
Le comité ACV du PG 30 salue la combativité des salariés de la STDG pour leur lutte juste contre le capitalisme prédateur qui exige toujours plus de sacrifices de la part du monde du travail.

Il a fallu l’intervention d’un médiateur pour ramener à la raison une direction arc boutée sur une posture idéologique et dont la volonté était manifestement de mettre à genoux les grévistes.
Ces derniers ont obtenu 0,6% d’augmentation chaque année jusqu’à la fin de la DSP en 2019, une prime de 300 € et le paiement des jours fériés des 8 et 14 mai*.

Ce sont des avancées non négligeables, alors que la direction ne leur proposait comme perspective que le gel des salaires et qu’inévitablement la remise en cause des acquis sociaux aurait été mise prochainement sur le tapis. On peut donc considérer que c’est une victoire des salariés obtenue grâce à une lutte exemplaire de volonté et de dignité.

En effet, ceux-ci ont réussi à rester solidaires tout en évitant de tomber dans les pièges classiques que sont les provocations et autres « informations » inexactes diffusées en direction du personnel.

Ils prouvent qu’en ces temps de résignation et de désespoir où, malheureusement, certains se trompent d’adversaires et jouent contre leur camp, la lutte paie lorsque l’on est motivé, digne et solidaire.

Bravo à eux !

*Informations et chiffres fournis par la CGT de l’entreprise.

Pourquoi une grève le 19 mai contre la réforme des collèges ?

Le PG soutient la grève du 19 mai contre la réforme des collèges et en donne les raisons:

A quelques jours de l’appel à la grève intersyndicale du 19 mai contre la réforme du collège, la Commission éducation du Parti de Gauche a rédigé une note d’analyse du projet de Najat Vallaud Belkacem.

 

La réforme du collège met en péril le droit de chaque collégien à un égal accès à un service public d’éducation de qualité tout en aggravant la territorialisation de l’éducation, déjà engagée par la mise en place des rythmes scolaires en primaire, et en remettant en cause l’enseignement par discipline.

 

C’est pourquoi le Parti de Gauche appelle l’ensemble de ses adhérent-e-s à soutenir le mouvement de grève du 19 mai. Une proposition de communiqué de presse en ce sens, à diffuser auprès de contacts locaux, figure dans cet envoi tout comme les arguments permettant de s’engager dans le combat contre ce projet de collège au rabais.

Condoléances

Cher camarade,

Nous apprenons le décès brutal de Christian Pibarot, maire de Soudorgues et membre de ton parti.

L’écho de son action déterminée pour les causes que nous partageons était parvenu jusqu’à moi qui suis bien loin des Cévennes, c’est dire la puissance de son engagement.

Je sais la douleur que peuvent ressentir à cette heure tous les communistes du Gard, soyez assuré de la solidarité du Parti de Gauche.

Je t’adresse les condoléances émues de mon parti et de l’ensemble de ses membres.

Je suis désolé de ne pouvoir vous les exprimer de vive voix au Crématorium. Je m’y associerai par la pensée. Le PG sera représenté par Ghislaine Soulet.

Bien sincèrement

Charles Menard

Co-secrétaire départemental du Parti de Gauche

Dernières nouvelles de la grève à la STDG

Suite de la grève à la STDG

Lundi prochain, 18 mai, les salariés de la STDG rentreront dans leur quatrième semaine de grève.
Nous ne pouvons qu’être admiratifs, autant que solidaires, devant le courage de ces personnes aux salaires très modestes qui doivent faire vivre une famille.
Honneur à eux en cette période de résignation et de renoncements.

Les grévistes réclament 1,5% d’augmentation, plus 0,5% à partir de septembre ainsi que le paiement des jours de grève. La dernière proposition de la direction, intervenue cette semaine, est de 0,6% pour l’année 2015 et le paiement d’un jour de grève, ainsi qu’une prime de 250 €*. Cette proposition, jugée insuffisante, a été rejetée.

Mercredi dernier des grévistes, ainsi que des personnes les ayant soutenus, étaient traduits devant le tribunal de Nîmes à la demande de la STDG, pour entrave à la liberté du travail. Le juge a réaffirmé le droit de faire grève, mais a estimé qu’il n’était pas question de tolérer un blocage du dépôt et donc ce qu’il estime être une entrave à la liberté du travail. L’accusation de séquestration n’a pas été retenue par le tribunal.
En effet, la STDG accusait les grévistes de séquestration à l’encontre du directeur du site, accusation contestée par les syndicalistes.

Il faut enfin savoir que la STDG, si « économe » quand il s’agit de lâcher de l’argent en faveur des travailleurs, paye des huissiers qui ont réalisé de multiples constats, des avocats, ainsi que des vigiles présents sur le site 24 heures/24.

Le Comité Aigoual Cévennes Vidourle du Parti de Gauche apporte son soutien à la lutte des travailleurs en grève de la STDG.

*Tous ces chiffres ont été communiqués par le syndicat CGT de l’entreprise.

A propos du conflit à la STDG

Le 12 mai 2015

 

En 2009 le Conseil général du Gard confie les transports publics à VEOLIA par la signature d’une délégation de service publique (DSP). En 2011 la branche transport du groupe VEOLIA et TRANSDEV fusionnent, en 2014 le groupe devient TRANSDEV. La STDG est une filiale du groupe TRANSDEV.

 

Quelques chiffres* : La STDG est en bonne santé financière, elle reverse au groupe TRANSDEV 700 000€ par an, tout en sachant qu’elle a touché 400 000€ d’argent public au titre du Crédit d’impôt compétitivité (CICE).

A savoir : Le Conseil général (CG) paye le service au délégataire de la DSP même pendant la grève alors que très peu de cars circulent.

 

La DSP prendra fin en 2019. La CGT, majoritaire, souhaite que le CG mette en place une régie publique.

Depuis le 27 avril une grande partie des salariés est en grève et occupent le dépôt de Nîmes. Ils font également des actions en ville, en gare de Nîmes, ainsi qu’aux péages de l’autoroute pour tenter de faire connaître et de populariser leur action.

 

Au départ les syndicats demandaient une augmentation de 3% mais face à l’intransigeance de la direction, ils proposent 1,5% puis finalement 1%, mais rien n’y fait. La direction propose une année blanche en terme d’augmentation de salaires ou la remise en cause d’une partie des acquis sociaux, prétextant que les salariés de Nîmes seraient mieux lotis que ceux des autres sites (Toulouse, Montpellier, etc.) ce qui crée une situation de blocage.

 

Les négociations entre la direction et les syndicats sont au point mort.

 

Le Parti de Gauche apporte son soutien à la lutte des travailleurs en grève de la STDG. Il réaffirme aussi son engagement pour le passage des transports départementaux en régie publique.

La lutte des salariés de la STDG rejoint l’intérêt général des gardois d’un service réellement public de transport en commun performant alliant efficacité sociale, écologique et économique au bénéfice des usagers.

 

Charles Menard, co-secrétaire départemental du Parti de Gauche

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