Areva : Haro sur les veilleurs et lanceurs d’alerte !

Areva porte plainte contre la Coordination Anti-nucléaire Sud-Est pour avoir publié des billets où sont mis en cause, entre autres, l’inaltérabilité des verres nucléaires (vitrification des déchets), le coffre fort géologique à propos de l’argilite de Bure, la dangerosité des réacteurs de 4ème génération tel Astrid, que le CEA veut faire construire à Marcoule.

La Coordination y écrit que « ces travaux du CEA sont entachés d’erreurs de calcul » et dénonce l’extrême nocivité que ces processus et le nucléaire en général font courir à la santé humaine et à l’environnement.

Force est de constater, ici aussi, la volonté de criminaliser la liberté de militer et de bâillonner la liberté d’expression.
Areva ne supporterait donc pas le débat contradictoire ? Ou cherchent-ils à renflouer leur caisse vidée par leurs irresponsabilités notamment dans l’obstination à construire des EPR ?

Alors que le projet d’accord en discussion pour la COP21 refuse de cibler les énergies fossiles mais promeut nombre de fausses solutions pour permettre la poursuite d’un modèle énergétique où le seul moteur est le profit, le Parti de Gauche réaffirme que le nucléaire n’est pas la solution. Il est urgent de sortir des énergies carbonées et de réduire la consommation énergétique et pour cela de modifier les modes de consommation et de production.
Le Parti de Gauche apporte son soutien à tous les veilleurs et lanceurs d’alertes et dénonce dans ce cadre les poursuites contre la Coordination Anti-nucléaire Sud-Est.

REGIONALES – GRAND MEETING DE CAMPAGNE

Gérard Onesta et ses colistier-es

vous donnent rendez-vous pour un

Grand Meeting le jeudi 12 novembre 2015, à Montpellier (Parc expo)

à partir de 20h

Avec la participation de :

Clémentine AUTAIN

Cécile DUFLOT

Pierre LAURENT

Jean-Luc MÉLENCHON

Noël MAMÈRE

Liem HOANG NGOC

Bus mis en place pour l’événement :

https://docs.google.com/forms/d/12SRIf7hRObffGV_Qb_biG_O3VPrHBUyOojvZpxAkBvE/viewform?usp=send_form

L’événement sur Facebook :

https://www.facebook.com/events/165447213803374/

(que vous pouvez partager sur votre mur et auquel vous pouvez inviter des amis en cliquant sur « inviter sur le lien de l’évènement »)

Le site de campagne :

http://nouveaumonde-encommun.net/

nouveau monde

Ces juges qui font les yeux doux à Le Pen

Que se passe-t-il avec madame Le Pen dans les tribunaux ? Cette semaine, deux sénateurs frontistes sont passés à l’attaque contre le droit de se syndiquer dont bénéficient les juges. Mesure absurde destinée à réjouir la trogne des beaufs qui discutent en fin de banquet. On suppose qu’à la veille de ce qu’elle croit être sa prise du pouvoir, l’extrême droite veut créer une ambiance de peur. D’autant que les magistrats qui s’occupent des affaires de financements du FN sont sans doute très redoutés dans la petite camarilla familiale des Le Pen. On peut pourtant se demander si l’intimidation ne fonctionne pas déjà. Car madame Le Pen ne bénéficie-t-elle pas plutôt déjà d’une sorte d’impunité ? Deux informations récentes y font penser. Il semble devenu difficile de faire rendre gorge à Madame Le Pen pour ses atteintes aux règles de fonctionnement de la démocratie ou pour ce que nous considérons comme des incitations à la haine raciale ! Voyons cela.

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Pour une industrie écosocialiste

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Crédits photo : Stéphane Burlot

Depuis 2007, près d’un demi-million d’emplois industriels ont été détruits en France. Ni Hollande ni Sarkozy n’ont pu endiguer ces destructions. Pour une raison simple : ils continuent à appliquer les méthodes qui en sont à l’origine. Pour sauver l’industrie française de cette hémorragie, il faut sortir du libéralisme et mettre en place une politique écosocialiste : planification écologique, définanciarisation de l’économie, protectionnisme solidaire…

Hollande et Sarkozy : les destructeurs

Près d’un-demi million d’emplois industriels détruits depuis 2007 1 576 usines fermées en France depuis 2009 (contre moins de 1000 ouvertes, et des usines ouvertes en moyenne plus petites que les usines fermées) 460 000 emplois industriels détruits depuis 2007 (dont 37 700 en 2014) Ces chiffres n’intègrent pas la construction (150 000 emplois détruits depuis 2007)

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« Il faut définanciariser l’économie »

Invité de RTL le 1er novembre 2015, Jean-Luc Mélenchon a appelé à définanciariser l’économie et à mettre l’argent dans les salaires et l’investissement plutôt que dans les dividendes. Il a également expliqué que la baisse du chômage annoncée était un leurre et qu’il fallait une politique de relance de l’activité qui soit écologiquement soutenable pour créer de l’emploi. Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé l’injustice du système d’impôts actuel, qui fait tout peser sur la classe moyenne et où les plus riches paient moins que les autres. Enfin, il a proposé que les candidatures à la présidentielles soient parrainées par les citoyens plutôt que par les élus locaux.

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Au service de l’accessibilité universelle et de notre ultime liberté

Pour ce gouvernement l’austérité est sans limite. Les personnes en situations de handicap en sont les premières victimes. Alors que les Allocations Adultes Handicapées (AAH) sont d’un montant si faible que des millions de citoyens français vivent sous le seuil de pauvreté en France, le gouvernement voulait encore leur faire les poches ! Mais la mobilisation a payé, et face à l’indignation citoyenne, le gouvernement a cédé. De quoi encourager les résistances d’opposition citoyenne à ce gouvernement, dans la rue comme dans les urnes.

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2 ans pour casser le code du travail ?

Dans le discours, le gouvernement fait mine de reculer et promet qu’il n’inversera pas la hiérarchie des normes et ne touchera pas aux droits fondamentaux des salariés. Mais dans les faits, il va bien élargir les possibilités pour les accords d’entreprises de déroger au code du travail en défaveur des salariés. D’ici deux ans, il compte réécrire intégralement le code du travail pour réduire les droits des salariés et sécuriser encore davantage les employeurs.

La casse entamée du code du travail se poursuit, preuve supplémentaire que ce gouvernement ne partage plus les principes fondamentaux de la gauche, comme celui essentiel de la réduction du temps de travail et d’un code du travail protecteur des salariés.

La majoration des heures supplémentaires effectuées au-delà de 35h, fixée dans le cadre d’un accord de branche, pourra être remise en cause par accord majoritaire d’entreprise.

Un accord d’entreprise pourra également surseoir à la règle des 48h maximum de travail hebdomadaire, sans être contraint à l’autorisation de l’inspection du travail.

Ces attaques sur la durée légale du travail, à rebours complet d’un siècle de luttes sociales et politiques acharnées ne vont par ailleurs qu’aggraver le chômage.

Avec Valls, on va travailler plus pour chômer plus.

Danielle Simonnet – Conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche

À QUAND UN SCENARIO CATASTROPHE À LA PLAGE DE L’ESPIGUETTE ?

Un dépôt de 66 830 m3 d’hydrocarbures ( Kérosene et Gas Oil) est installé depuis 1957 à 500 mètres de la plage naturiste de l’Espiguette et à 2,8 km de deux campings sur la commune du Grau du Roi. Ce site classé Séveso 3 a fonctionné jusqu’en 2015 sans aucun arrêté ministériel d’autorisation, alors que nous sommes au cœur d’un domaine classé Natura 2000 qui accueille en pleine saison plus de 10 000 personnes sur les plages.
Une enquête publique a été lancée pour « régulariser » la situation sans travaux ni aménagements. Elle doit aboutir à l’élaboration d’un PPRT (plan de prévention des risques technologiques) et se conclut ce vendredi 6 novembre à la mairie du Grau du Roi (de 14h00à 17h00).

Il s’agit de 6 bacs semi-enterrés dont la règlementation impose une double enveloppe pour prévenir les fuites. L’exploitant a obtenu une dérogation à cette loi au nom de l’antériorité de l’installation (droit de l’acquis). Pas de travaux prévus et d’ailleurs les bacs ne sont pas visibles de la plage, ce qui les rendrait inoffensifs ? De la même façon, il n’y a aucune prise en compte de l’évolution du trait de côte (montée du niveau de la mer évaluée à 200 ans pour arriver au dépôt) : À quoi bon s’en soucier maintenant ?

L’exploitant (le service national des oléoducs interalliés) dépendant du Ministère de la Défense et de l’Écologie, connaît le risque de pollution des sols et de l’eau souterraine, ceux de pollution de l’air (au moment des opérations de charge et de décharge par exemple ou par dilatation des fluides). Par contre, les risques sanitaires pour les populations estivales (dont l’évacuation massive serait impossible par le chemin d’accès à la plage) ne sont pas retenus car celle-ci est considérée comme hors de portée des fumées et autres conséquences toxiques pouvant résulter d’une explosion ou d’un incendie. Enfin, l’impact sur les zones naturelles particulièrement fragiles n’est pas non plus à l’ordre du jour.

Au total l’autorité préfectorale compte bien boucler le dossier dans les meilleurs délais, après l’avis du CODERST (Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques) qui doit être rendu le 10 novembre.

Nous appelons la population, les partis, les élus à réagir.
Nous demandons :
– des réponses précises et la prise en compte réelle de l’avis de l’Autorité Environnementale en date du 14 mai 2014;
– une expertise des installations réalisée par un organisme indépendant ;
– la mise en place d’une commission de suivi du site et le respect des règles environnementales;
– la programmation du démantèlement progressif des six cuves du site et des autres réservoirs;
– la mise en place d’un Plan Particulier d’Intervention par la préfecture.

 

Collectif citoyen et politique « Rupture et Transition » Petite Camargue

Contacts : Jacqueline Bizet 06 27 10 20 09
Philippe Martin 06 24 35 43 21
Didier Caire 06 16 02 48 70

collectif.rupture.transition@orange.fr

 

L’ÉNERGIE EN FRANCE : DES PATRONS ET DES POLITIQUES IRRESPONSABLES, DES SALARIES QUI TRINQUENT

Télescopage des articles de presse ? 900 suppressions de poste à Areva sur Bagnols et Pierrelatte. Fermeture d’ACPP à l’Ardoise.

Faut-il revenir sur les errements de la direction d’Areva qui s’est faite rouler pour l’achat, à prix d’or, de mines d’uranium qui n’en contenaient pas ? Le coût sous-estimé des EPR en cours de construction en Finlande, à Flamanville et en Chine ?
Ces errements ont pour conséquence une dévalorisation de la valeur de l’entreprise et la nécessité de son renflouement, la seule possibilité étant son rachat par EDF.
Mais comme à chaque fois, ce sont les salariés qui paient les erreurs des dirigeants par la suppression de leurs emplois.

ACPP est une entreprise de chaudronnerie blanche (inox) qui travaille essentiellement pour le nucléaire. Une usine à la Hague où se trouve le siège social et une à l’Ardoise. Il semble que pour sa survie, à cause du non paiement de prestations par Bouygues et Areva sur l’EPR de Flamanville, ses dirigeants aient décidé le recentrement sur l’usine de la Hague et la fermeture de celle de L’Ardoise.

L’électricité d’origine nucléaire : une énergie de plus en plus chère, dont le risque ne peut plus être nié.

Souvenons-nous, après Fukushima, André Claude LACOSTE, alors qu’il était encore directeur des Autorités de Sureté Nucléaire (ASN), avait dit qu’un accident nucléaire de pareille ampleur en France ne pouvait pas être écarté.

L’EPR, nouvelle génération de réacteur, intègre les exigences de sureté pour minimiser un tel accident. Ces exigences atteignent les limites de capacité technique des professionnels du secteur, et, régulièrement les ASN arrêtent les travaux et/ou demandent des réparations ou des compléments d’études. Le coût de Flamanville, et par conséquent de la production d’énergie électrique nucléaire, s’envole. Les entreprises prestataires sous-traitantes sont mises en cause, leurs travaux difficilement payés et leur vie mise en péril.

Dans le même temps, les besoins en énergie électrique dans notre pays étant ce qu’ils sont, et les moyens n’ayant pas été distribués dans la recherche et le développement des énergies alternatives et renouvelables, le pays est contraint de prolonger la vie de réacteurs nucléaires construits il y a plus de 35 ans.
Ces réacteurs, dont la durée de vie était estimée à 40 ans maximum, sont issus de la technologie de l’époque. Les travaux vont coûter des milliards d’euros pour une amélioration très relative de leur sureté.

De la même manière, lorsque la construction des centrales nucléaires a été décidée dans les années 70, le pari avait été fait que la progression de la technologie permettrait de réaliser leur démantèlement. Il avait juste été décidé de prévoir une partie du prix du KW/h pour financer ces travaux.
Plus de 40 ans plus tard, seul le démantèlement d’un petit réacteur de recherche a été réalisé en France, laissant entrevoir des difficultés importantes pour celui des réacteurs des centrales nucléaires. Nous ne savons toujours pas comment nous allons pouvoir nous y prendre, ni combien cela va réellement coûter.

La décision de prolonger la durée de vie des centrales tient également très certainement de cet état de fait : permettre d’augmenter le nombre de kw/h produits pour disposer de plus d’argent pour leur démantèlement.
Le dernier des problèmes est le stockage et la gestion de déchets nucléaires dont la période se calcule en milliers d’années.

Le constat doit donc être fait que les orientations sont décidées sous pression des lobbys nucléaires au gré des exigences économiques et de sureté. Exigences de sureté dont nous pouvons nous demander si elles sont vraiment efficientes sur des équipements de vieille technologie ayant déjà près de quarante années de fonctionnement et d’usure.

Quel serait l’impact d’un accident nucléaire en France sur la vie de millions d’habitants mais aussi sur l’économie du pays ?

Pour des politiques de sécurisation, de démantèlement des installations nucléaires et de développement de la transition énergétique, créatrices d’emplois.

La suppression de 900 postes à AREVA sur Bagnols et Pierrelatte et la fermeture de l’usine ACPP de l’Ardoise ne sont, à coup sûr, ni la solution pour la sécurisation et la fermeture des centrales nucléaires, ni celle pour la transition énergétique que nous devons mettre en marche sans plus tarder.

Se séparer de travailleurs qui ont une expertise pour réaliser ces objectifs est une idiotie sous-tendue par une vision économique à court terme.
Seul un pôle national de l’énergie où seraient représentées toutes les parties prenantes est à même de définir, hors de toute emprise des lobbys, les orientations énergétiques de notre pays.
Un pôle national qui permettrait l’organisation et le maillage des unités de production de la transition énergétique nécessaire à la survie de l’être humain.

COP21 – Des déclarations franco-chinoises qui lancent la campagne d’enfumage

François Hollande était en Chine pour essayer de sauver la COP21. En effet pour le moment, tous les engagements annoncés de réduction d’émissions de gaz à effet de serre impliquent une hausse de la température moyenne autour de 3°C voire plus au lieu de 2°C considérée comme limite maximum.

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