Déconventionnements dans le réseau scolaire français à l’étranger !

Réseau scolaire français dans le monde :

M. Fabius, pas une fermeture de plus, pas un déconventionnement de plus !

Lycee-Francais-Madagascar

Après les fermetures et les menaces de fermetures (lycées français de Diego Suarez, de Palma de Mallorca, école d’Agadir), voici que se multiplient les déconventionnements dans le réseau scolaire français à l’étranger. Le déconventionnement d’un lycée français lié à l’AEFE est lourd de conséquences pour les élèves de l’établissement, les parents et les personnels. Il met en péril, par le retrait de l’État français, la pérennité des liens de coopération culturelle et éducative qui se sont tissés depuis des décennies.

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La Centrafrique et l’Armorique

Le gouvernement a-t-il tort d’intervenir au Centrafrique ? Non. A la différence de précédentes opérations militaires dans lesquelles la France a été hélas engagée, celle-ci s’inscrit pleinement dans le cadre du droit international puisque le conseil de sécurité de l’ONU a donné unanimement le mandat à notre pays d’appuyer la force africaine de la Misca chargée de protéger les civils et « stabiliser » le pays. La situation humanitaire désastreuse en Centrafrique plaide également pour une intervention. Pour autant, n’oublions pas que la politique étrangère est de la politique concentrée. Dès lors qu’un ou plusieurs Etats interviennent au-delà de leurs frontières, fut-ce au nom du droit international ou de l’urgence humanitaire, c’est toujours de politique qu’il s’agit. Et même de politique intérieure. La France n’y fait pas exception. L’actualité a télescopé l’intervention en Centrafrique avec le « pacte d’avenir » pour la Bretagne. Bingo ! Ce que fait Hollande à Bangui n’est pas indépendant de ce qu’il fait à Brest. Je mélange tout ? On va voir que non.

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EADS : Trahison et désastre social

 

Depuis des mois les libéraux du gouvernement Ayrault bradent discrètement les industries de souveraineté en les remettants clefs en main aux aléas de la finance internationale. C’est le cas d’EADS où sans consulter le parlement ni ses commissions de la défense, François Hollande a cédé toute autorité sur l’entreprise. Strauss-Kahn en son temps avait déjà honteusement abandonné à Lagardère la gestion des intérêts de l’état dans l’entreprise. A présent voici le désastre social. Bientôt viendra le dépeçage. L’intérêt national et la souveraineté sont trahis.

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Europe : La Grèce modèle de l’Europe austéritaire

Retour sur les conséquences des remèdes de la Troika avec un cas d’école la Grèce

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Oui nous sommes l’opposition de gauche

Dimanche, nous étions dans la rue, contents d’être ensemble, de dire qu’on n’est pas des moutons disposés à se laisser tondre sans résister. Combien de commentateurs, combien de dirigeants du PS attendaient avec gourmandise, que nous trébuchions pour pouvoir pérorez, vous voyez le Front de gauche n’existe plus, Jean-Luc Mélenchon c’est fini. Combien a dû être forte leur déception mais surtout leur fureur de voir qu’il y a dans le pays des dizaines de milliers de citoyens pour dire que l’injustice fiscale ça suffit, que la hausse de la TVA pour donner 20 milliards aux patrons c’est la goutte de trop, et qu’ils l’affirment haut et fort dans la rue et pas dans les allées feutrées du pouvoir. Bruno Le Roux a même osé accuser Jean-Luc Mélenchon de poujadisme fiscal pour avoir appelé à une marche contre la hausse de la TVA ! Il souhaite qu’on discute de « à quoi sert l’impôt ». D’abord remarquons que le 1er ministre n’a pas voulu inviter le PG a venir lui présenter ses propositions contrairement à d’autres partis politiques. Ensuite, l’impôt doit refléter son niveau de revenus et non sa capacité à l’évasion fiscale, ce contre quoi ne lutte pas ce gouvernement.

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Adieu Mandela

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Quand on signait des pétitions pour sa libération, la bonne société supportait très bien l’apartheid.

Le Pen et Thatcher le traitaient de terroriste.

Aujourd’hui en France, des enfants mal élevés lui jetteraient des bananes.

De Mandela et des autres camarades, une leçon de vie : on ne lâche rien.

Jean Luc Mélenchon

Le Parti de gauche salue la mémoire d’un combattant de l’émancipation humaine

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Encore plus que le symbole de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela incarnait cette volonté indestructible de bâtir la communauté humaine au-delà des appartenances ethniques et religieuses.

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E.ON, courrier adressé aux élus

 

Notre comité a dernièrement adressé un courrier tous les élus des cantons cévenols des communautés de communes du pays viganais de l’Aigoual et des cévennes gangeoises et suménoises et même un peu au delà au sujet du projet E.ON et de son impact sur les Cévennes entre autres.

Ci-dessous le contenu de ce courrier.

A votre tour n’hésitez pas à interpeller vos élus !

 

«  Vous avez sans doute été interpellé(e)s dernièrement à propos d’un projet d’exploitation de la châtaigneraie en vue d’approvisionner la centrale électrique de Gardanne (Bouches-du-Rhône).

Pour rappel, et brièvement :

L’entreprise  E.ON, 3ème groupe mondial de la distribution d’énergie basé en Allemagne a décidé de convertir une des tranches de sa centrale à charbon de Gardanne en centrale à « biomasse », c’est-à-dire fonctionnant à partir de produits renouvelables (déchets verts, bois de rebut, ressources forestières).

Cette orientation s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’Environnement et des directives Européennes visant à réduire les émissions de CO2, importantes pour les centrales à charbon.

Le groupe peut prétendre, dans ce cadre à des aides du gouvernement (prix d’achat de l’électricité garanti pour 20 ans).

La tranche « biomasse » de Gardanne, assez importante (150 MW), va nécessiter à terme 900 000 à 1 millions de tonnes de biomasse par an, dont la moitié provenant de la ressource forestière.

Des « zones d’approvisionnement prioritaires » ont été déterminées principalement selontrois critères :

          la distance (dans un rayon de 400 km autour de Gardanne)

          ne pas rentrer en concurrence avec un marché déjà existant (surfaces déjà exploitées pour du bois d’œuvre ou bois d’industrie)

          le volume présumé exploitable à l’hectare qui doit être conséquent afin de rester compétitif en matière de rentabilité (faible valeur d’achat des produits).

C’est ainsi que la châtaigneraie cévenole a été « ciblée » en tenant compte également du fort pouvoir calorifique de cette essence.

Des réunions d’information ont eu lieu actuellement sur le territoire Aigoual/Cévennes : la première en mai 2013 à St-Hyppolite-du-Fort à destination des propriétaires privés et une intervention tout public au Salon du bois du Vigan le 21 septembre dernier.

Nous venons vous interpeller aujourd’hui car ce projet nous paraît dangereux à plus d’un titre :

          la zone ciblée concerne principalement des petits propriétaires privés non structurés qui ont peu de connaissances forestières et risquent de s’engager inconsidérément sans aucune garantie de revenu, ni de qualité du travail d’exploitation, gage d’une conservation durable de la châtaigneraie.

          la zone ciblée est une zone assez difficile d’accès et peu équipée en infrastructures (pistes, place à dépôt,…) ; les travaux pour y remédier peuvent s’avérer importants, couteux, et impacter le paysage cévenol, atout important pour l’économie touristique.

          de même pour les exploitations dans le cas où de grandes superficies sont réalisées au même endroit (coupes « à blanc »)

          les volumes annoncés, qui certes, ne représentent qu’environ 1/3 de la production estimée de la châtaigneraie cévenole « exploitable » (1), peuvent s’avérer énormes et préjudiciables à la pérennité du milieu, s’ils sont prélevés sans aucune règle et concentrés sur les zones les plus facilement accessibles.

Aussi il nous parait important au minimum de ne pas laisser les propriétaires privés seuls devant les propositions d’E.ON et d’organiser partout des structures coopératives ou associatives, afin qu’ils puissent défendre au mieux leurs intérêts et exiger un minimum de prescriptions environnementales pour les exploitations. La mise à l’étude d’une charte encadrant l’exploitation de la châtaigneraie cévenole pourrait être prise en charge par les collectivités et soumise aux propriétaires forestiers.

 

Par ailleurs, il nous semble complètement illogique pour un projet qui se veut « modèle » en matière de préservation de l’environnement et subventionné au titre du Grenelle de l’environnement, d’exporter cette matière première renouvelable à plus de 200 km pour l’utiliser avec un rendement de 40 % (2) !

Enfin si on raisonne en matière de valorisation d’une ressource locale, on peut se demander quelles en seront les retombées pour notre région et ses habitants ?

Quelques propriétaires auront (peut-être ?) encaissé quelques dividendes ; avec un peu de chance, un exploitant forestier pourra monter son entreprise sur cette activité (au mieux 4 à 5 emplois) ; peut-être un transporteur ? (mais il y a de fortes chances pour que celui-ci vienne plutôt du bassin de Gardanne qui est déjà très équipé dans ce domaine)…

En conséquence, c’est autant de matière première qui pourrait être utilisée localement dans des chaufferies bois ou centrales à cogénération (produisant de la chaleur et de l’électricité) au profit des habitants, ce qui limiterait leurs dépenses énergétiques, qui va partir pour le seul profit d’une multinationale… et de ses actionnaires.

Ainsi cette filière de développement de l’utilisation du bois énergie, très porteuse et prometteuse en ce moment, qui pourrait amener des emplois locaux, se trouvera complètement verrouillée et bloquée, faute de matière première…

Bien sûr, la création de tels équipements ne se fait pas du jour au lendemain mais nous ne sommes pas non plus au temps des balbutiements et nombre de communauté de communes, voire commune tout simplement, ont déjà fait le choix d’investir dans de tels projets, ou au minimum d’impulser des structures fédérant divers intervenants privés, avec succès et pour le mieux-être de toute la population…(3)

Ces projets peuvent par ailleurs être soutenus par la Région, l’État,…(4)

Pensez-vous qu’il est plus juste que l’État aide des groupes internationaux comme E.ON, qui va utiliser son bénéfice principalement au-delà de nos frontières ou pour des actionnaires privés, plutôt que de soutenir des collectivités locales pour le développement économique de leur territoire?

Pour le Parti de Gauche, l’énergie est un droit universel pour chaque être humain ; son accès doit être garanti à tous et pour cela rester du ressort de la puissance publique et non livré aux intérêts du marché.

Aussi nous vous demandons instamment de tout faire pour influer dans ce sens la politique énergétique du territoire, garant de plus d’équité auprès de vos concitoyens.

Nous tenons à votre disposition, si vous le souhaitez, les documents mentionnés ci-dessous* « 

 

(1)    source CRPF Gard

(2)    chiffres donnés par le représentant de la société E.ON au Salon du Bois du Vigan : le transport représente 30 % du coût et le rendement énergétique de la centrale est de 41 %.

(3)    Voir les réalisations de chaudières collectives dans le PNR du Lubéron ; idem dans le PNR du Gâtinais

(4)    « Appel à projet 2013 – Approvisionnement bois énergie » ADEME, Région, Europe.

* Mode d’emploi  de création de chaufferie ou plateforme de stockage ; statuts types d’une association de propriétaires forestiers

 


Appel des élus contre la privatisation des autoroutes

Après la vente à vil prix par l’Etat du réseau autoroutier français, qui a débuté en 2002 et s’est achevée en 2006, après la prorogation d’un an des concessions en 2011 sous un prétexte environnemental, le gouvernement Ayrault entend finaliser son plan de relance autoroutier en prolongeant une nouvelle fois, de trois ans, la durée d’exploitation de nos autoroutes par leurs actuels concessionnaires. Il reporte ainsi à 2033 en moyenne la fin des concessions dont disposent les groupes Vinci, Eiffage et Albertis.

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Rythmes scolaires : L’école que nous voulons

Le Ministre de l’Education Nationale se heurte aujourd’hui à un rejet massif (enseignants, directeurs d’écoles, parents d’élèves, personnels territoriaux, maires) de son décret sur l’organisation du temps scolaires dans les écoles primaires. Organisant la territorialisation de l’Education, il s’attaque aux statuts de la fonction publique et accroit la précarité chez les professeurs. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le Ministre explique à présent que son nouveau chantier est « la remise à plat » des missions et des statuts des enseignants. Au fond, sa réforme s’en prend à l’ensemble des fondements de l’école républicaine.

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