Élu dès le premier tour avec plus de 30 points d’avance sur son adversaire de droite, et dans un contexte de hausse de la participation électorale, Rafael Correa a ouvert une nouvelle phase d’approfondissement de la Révolution citoyenne en Équateur. Fondée avant tout sur l’implication populaire impulsée par la convocation d’une Assemblée Constituante en 2007, la Révolution Citoyenne a permis des transformations profondes pour les Équatoriens. Pour le Parti de Gauche et la gauche en Europe, l’Équateur a prouvé qu’une autre politique était possible, comme la récupération de la souveraineté sur les ressources naturelles, la redistribution massive des richesses, ou la lutte pour la protection de l’écosystème à l’échelle mondiale.
Réélection de Rafael Correa: triomphe de la Révolution citoyenne
Je félicite très chaleureusement Rafael Correa pour sa réélection à la présidence de l’Equateur.
Avec plus de 56% des voix dès le premier tour, et plus de 30 points d’avance sur le candidat suivant, le président Correa remporte ainsi une éclatante victoire.
C’est un formidable triomphe pour la Révolution citoyenne équatorienne.
Il conforte tous ceux qui se battent pour un autre partage des richesses et pour que le peuple prenne le pouvoir, des deux côtés de l’Atlantique
Jean Luc Mélenchon
La machine gouvernementale
La machine gouvernementale, relayée par les médias à son service, s’est mise en route. Tout est fait pour discréditer ceux qui résistent à la politique d’austérité. Maintenant qu’il est clair, comme nous l’avions annoncé, que l’objectif de réduire le déficit à 3 % du PIB est inatteignable, le gouvernement a besoin de faire taire toutes les voix qui à gauche s’opposent à sa politique suicidaire. D’autant que sa nouvelle annonce de coupe de 3 milliards dans le financement des collectivités publiques pour financer les 20 milliards de cadeaux aux entreprises passe mal, même au PS ! Les médias se répandent sur les 5 milliards de pertes de PSA. Mais, sur ces soi-disant 5 milliards, 4,7 sont ce qu’on appelle des dépréciations d’actifs c’est-à-dire l’attribution d’une moindre valeur à ce que possède PSA. Ce n’est qu’une opération comptable dont la conséquence est minime, la preuve, l’action de PSA n’a pas bougé à la bourse. Mais l’opération sert à dénigrer la résistance des travailleurs de PSA Aulnay. Comment peuvent-ils refuser des sacrifices alors que leur entreprise va si mal ?
Avec Peillon, l’Histoire s’écrit à reculons
Jusqu’au samedi 26 janvier 2013, en France, l’école publique était laïque, gratuite et obligatoire. Mais au détour de la publication au Journal officiel du décret instaurant la semaine de 4,5 jours à l’école primaire, Vincent Peillon vient de signer la fin de la gratuité et de ce fait de l’obligation scolaire.
Comme l’ont confirmé le socialiste André Laignel, premier vice-président délégué de l’Association des Maires de France (AMF), puis le ministère lui-même, le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires issues de la réforme des rythmes « dépendra des collectivités locales » et elles « ne seront obligatoires ni pour les enfants et les parents, ni pour les collectivités territoriales ». Les enfants nés au mauvais endroit ou qui ne payeront pas seront donc mis à la porte de l’école !
Loi bancaire : Les contribuables ne doivent pas payer pour la finance.
Plus de 75 économistes ont publié une tribune dans laquelle ils se prononcent pour une profonde modification de la réforme bancaire proposée par le gouvernement. Ils dénoncent un « projet de loi qui ne résout rien », laissant « une porte ouverte à une nouvelle crise ».
« Nous, économistes, pensons que le projet de loi de séparation bancaire présenté à l’Assemblée nationale ne fait pas ce qu’il prétend et ne protègera pas plus qu’avant les dépôts des ménages français. En réalité, il laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir.
Bonjour la marchandisation !
Christiane Taubira s’était attirée la sympathie de beaucoup d’entre nous, inversement proportionnelle à la haine déployée par la droite contre elle. On peut lui reconnaître l’intention affichée pendant quelques semaines de rompre non seulement avec la politique du tout-carcéral précédemment suivie, mais aussi avec la marchandisation et la destruction du service public de la justice.
Ses déclarations fermes n’auront pas résisté longtemps face à la logique gouvernementale de capitulation devant les puissants. « L’industrie de la punition » (1) n’est pas une nouveauté. Vouloir en terminer avec elle, c’est sans doute ce qui a valu à Christiane Taubira autant d’inimitiés, y compris parmi les élus du PS.
L’amnistie des syndicalistes n’a que trop tardé
J’appelle le gouvernement à soutenir sans tarder la proposition de loi pour l’amnistie des syndicalistes et militants associatifs déposée par les parlementaires du Front de Gauche et qui arrive en discussion au Sénat.
Le gouvernement doit cesser de mépriser le mouvement social et l’action des syndicalistes pour défendre l’emploi et les services publics. Il doit soutenir sans ambiguïté cette proposition de loi d’intérêt général pour que cessent les poursuites aveugles et arbitraires dans l’exercice des droits syndicaux et de la liberté d’expression et de manifestation.
Soirée – Débat avec Gérard Filoche
Les amis de l’Humanité du Gard vous informent
Soirée – Débat avec Gérard Filoche
Inspecteur du travail, militant politique et syndical, membre du Bureau national du PS
Le Parlement n’est pas aux ordres du Medef
L’accord MEDEF-CFDT va augmenter le chômage et la précarité
L’accord signé le 11 janvier par la CFDT, la CFTC et la CGC est très dangereux pour les salariés. Cet accord facilite les licenciements. Il affaiblit encore le CDI au profit des contrats précaires. Il organise le chantage à l’emploi avec les «accords de maintien dans l’emploi». Sous un autre nom, c’est la poursuite des accords «compétitivité-emploi» de Sarkozy. Les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail baissant leur salaire si un accord d’entreprise le prévoit. C’est une casse du code du travail et l’inversion de la hiérarchie des normes : l’accord d’entreprise l’emportant sur la loi ! Cet accord ne sécurise pas l’emploi. Il sécurise le patronat qui licencie et précarise !
Le conseil municipal de Sauveterre vote la construction du pôle culturel Jean-Ferrat
Midi libre : ALISSANDRE ALLEMAND
Avec 9 voix pour, 7 voix contre et une abstention, la construction du pôle culturel Jean-Ferrat a été confirmée lors du conseil municipal de Sauveterre vendredi soir. Il devrait voir le jour en 2015.
Le dossier n’était pas gagné. C’est donc armé d’un fiscaliste que Jacques Demanse, le maire de la commune de Sauveterre est venu présenter une énième fois le dossier du centre culturel Jean-Ferrat, au conseil municipal. Un bâtiment de plus de 1300 m2 qui abriterait une école de musique, une médiathèque et une salle de spectacle de 271 places assises.
2,7 millions d’euros : un dossier d’envergure qui a suscité l’inquiétude de certains administrés comme de certains élus. Surtout en terme d’argent. La somme estimée pour la construction du projet étant de 2, 7 millions d’euros. Un montant colossal pour la petite commune. Mais la bonne santé financière de la bourgade -très peu endettée- et les savants calculs des fiscalistes sont autant d’éléments rassurants. « Dans quinze ans, nous aurons remboursé entièrement le pôle, et sans que sa construction ne coûte un seul euro de plus aux Sauveterrois ».
L’argument du porte-monnaie
Un argument qui a rassuré aussi bien les administrés, que la majorité du conseil, puisque la construction du pôle culturel Jean-Ferrat a été votée favorablement avec 9 voix pour, 7 contre et une abstention.
La transition énergétique – une après midi de formation le 9 février à Alès.
Le débat avait commencé lors de notre AG départementale et méritait des approfondissements. Où en est-on sur les Gaz de Schistes, sur le Nucléaire, sur les choix énergétiques d’avenir ? Franche réussite pour ces premières formations du Parti de Gauche de 2013 sur la transition énergétique ; nous étions une soixantaine, du PG mais pas seulement, des camarades du PCF, de la GA, d’EELV quelques syndicalistes et sympathisants du FdG nous ont également rejoint.
Quelles énergies pour demain ? L’enjeu est mondial ; les matières carbonées se tarissent et contribuent toujours plus à fragiliser l’écosystème par le réchauffement climatique, des populations entières seront tôt ou tard condamnées à quitter le bord des côtes ou les terres devenues arides pour des lieux plus propices à la survie, la catastrophe de Fukushima nous rappellent froidement que manipuler l’atome n’est pas chose anodine, l’indépendance et l’autonomie énergétique est au cœur des conflits géopolitiques, la maitrise de l’énergie est la clé du développement des États, c’est une course qui doit être gagnée à n’importe quel prix, et quel prix…