Ce 24 novembre, lors des élections générales du Honduras, le peuple devait voter pour le retour à la démocratie dans leur pays.
Les résultats indiqués par le Tribunal suprême électoral – qualifiés « d’irréversibles » par ce dernier – donnent la victoire au candidat du Parti national (droite), Juan Orlando Hernandez. Pour sa part, la candidate de gauche Xiomara Castro et le parti Refondation et liberté (LIBRE) ne reconnaissent pas ce résultat et demandent le recomptage de 20% des voix sur lesquels des fraudes auraient été commises. Ils appellent également le peuple hondurien à faire respecter le vote, de manière pacifique, dans la rue.
Déjà, avant l’élection, de nombreux faits de harcèlement et d’intimidation contre les observateurs internationaux s’étaient succédés de la part des autorités honduriennes issues du coup d’Etat de 2009.
Le Parti de gauche condamne de la façon la plus ferme l’assassinat de nombreux défenseurs des droits humains, paysans, journalistes, syndicalistes et de candidats de LIBRE qui ont eu lieu sous le mandat de Porfirio Lobo. De même, il sera particulièrement vigilant à ce que les droits politiques et de manifestation du peuple hondurien soient pleinement respectés par les autorités et les forces de police et militaires.
Le PG condamnera avec la même force tout fait avéré de fraudes électorales et toute subordination de l’expression démocratique du peuple hondurien aux stratagèmes de la droite pour demeurer au pouvoir.
Le Parti de Gauche dénoncera également toutes les tentatives d’ingérence, notamment des Etats-Unis, dans la situation nouvellement créée.
Le Parti de Gauche exprime toute sa solidarité avec le peuple hondurien et à la candidate de Libre, Xiomara Castro dans ce moment crucial. L’objectif d’enrayer l’escalade de la violence, de la corruption et de l’impunité ne saurait être atteint si le processus démocratique lui-même se voit foulé au pied.
Guillaume Beaulande, responsable de la commission Amérique latine