Au moment où la France prépare la COP 21 pour limiter le réchauffement climatique à 2°, la liste aux élections régionales « Nouveau Monde – Gard » s’engage résolument à limiter les effets de la crise climatique. C’est pourquoi elle soutient les maires et les collectifs en lutte contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste des permis du Bassin, de la Plaine d’Alès et de Navacelles.
Nous affirmons avec le monde scientifique la nécessité de laisser 80% des ressources fossiles dans le sous-sol pour éviter des émissions massives de CO2, facteur de réchauffement. Nous nous engageons à dédier des investissements massifs dans la recherche technologique, la formation professionnelle et l’emploi pour la transition énergétique.
Nous soutenons les collectifs citoyens qui demandent à la Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie de ne signer aucun nouveau permis d’exploration, aucune autorisation de prolongation, de renouvellement ou de mutation de permis exclusif de recherches d’hydrocarbures
Nous demandons au Ministère de l’Écologie de rejeter la demande de prolongation exceptionnelle du permis de la Plaine d’Alès, formulé par la société Diacomo, société qui se substitue indûment au propriétaire en titre, Bridge Oil.
Nous soulignons le danger de la demande de la société Mouvoil de renouveler pour cinq ans le permis du Bassin d’Alès. Ce permis prétendument ciblé sur la recherche d’huiles lourdes à 800m de profondeur viserait en fait maintenant à accéder aux gaz de schiste à 2000-2500m de profondeur dans les cinq ans à venir. Avec ce délai supplémentaire que lui offrirait le renouvellement, Mouvoil fait le pari que l’interdiction de la fracturation hydraulique de la loi de 2011 soit remise en cause dans les années à venir.
Nous exprimons toute notre méfiance vis à vis de ces anticipations spéculatives de la part des sociétés exploitantes et du lobby de l’Union Française des industries Pétrolières auprès du gouvernement. Nous alertons sur le projet de réforme du Code Minier piloté par le Ministre de l’Économie Macron qui serait présenté au Parlement courant printemps 2016. Il serait possible de conduire des « explorations sous commande publique sans délivrance de titre minier » ce qui permettrait d’éviter toute information et consultation du public. Tout débat public et contestation éventuelle seraient ainsi muselés.
Nous nous opposons à cette politique libérale qui ouvre la porte à la prédation des ressources énergétiques et minières de notre sous sol. Participons contenir le réchauffement climatique et à préserver notre territoire et notre économie locale de ses effets dévastateurs : inondations à répétition, raz de marée, manque d’eau pour l’agriculture et l’industrie…
Sortons du culte de la croissance indéfinie et ouvrons une alternative crédible à la transition énergétique avec des énergies renouvelables !