Ci-dessous les réflexions qu’inspire la marchandisation de la simple vue du Pont du Gard:
Ton nom résonne en moi
Comme un écho sur les parois
Des gorges du Gardon
Comme les slogans criés
Dans les allées des marchés
Et dans les rues des villes
Alternatiba de Bayonne à Paris
La transition est là
Je t’ai accompagné durant ces quelques jours
Et j’ai rencontré des gens incroyables
Des gens qui sur leurs vélos magiques
Pédalent à travers la France
Pour donner des messages clairs
« Nous pouvons faire autrement »
Et contrairement à ceux qui le pensent
Ceux qui continuent à nous engluer
Dans des logiques comptables et de rendements
Qui continuent d’infliger aux peuples des sanctions intolérables
Alors que de l’autre côté ils se gavent
S’enrichissent
Font fructifier des paradis fiscaux
Se dressent sur leurs chaussures
Et le nez pincé
Donnent des ordres
Mais ces ordres vont être ignorés
Car les alternatives se mettent en place
Doucement
Par des communautés restreintes d’abord
Puis par des villes
Et certainement un jour par des pays entiers
Les exemples grecs et des villes espagnoles
Font peur aux orthodoxes
Et ceux-là ne sont pas croyants
Sinon à l’économie vorace
Alors résistons !
Tels des Erri de Luca du monde
Osons dire la parole contraire
Et affirmer notre refus de voir le monde assujetti
A quelques fous que seul le profit fait réagir
Nous allons réagir aussi
Tels des zadistes planétaires
Aux côtés de ceux de NDDL, de Sivens ou de la vallée de Suze
Et nos enfants nous remercieront
Didier Falleur