Le film trace sa route, remplissant à ras bord les salles de cinéma. Même à Saint-Jean-du-Gard, où, de mémoire de cinéphile, on n’avait jamais vu ça…
Nous sommes tous embarqués au cœur d’une tragédie. Une tragédie «ordinaire» ?… Celle des licenciements, des délocalisations froidement programmées, des vies saccagées, détruites… Tout ça pour toujours plus de profits pour les mêmes ! La salle tout entière vibre. Tantôt elle retient son souffle. Complètement en apnée. Juste après vient l’humour salvateur… Les rires fusent !
Le débat qui s’ensuit est animé par Johanna Silva. Johanna Fakir (comme l’annonce sa page facebook). Spontanée. Directe. Généreuse. A l’image de cette fine équipe à qui nous devons «Merci patron !» mais aussi le journal Fakir, des livres…
Beaucoup de questions concernent le film, mais le débat s’élargit. Au diapason de ce que nous vivons dans le pays depuis plusieurs semaines :
«Quelle suite donner à l’étincelle des NUITS DEBOUT qui se propage comme une traînée de poudre… »
«Comment articuler ce mouvement –il n’a que 3 semaines- avec des luttes plus larges, plus organisées…
Liberté d’expression et d’action, démocratie, constituante… Tous ces mots forts qui jaillissent dans les débats lors des NUIT DEBOUT, à Alès et ailleurs…
Pendant le trajet de retour vers la gare de Nîmes, pas possible de ne pas poser à Johanna une dernière question :
«Et si la manif du 5 juin à Paris :
«La France Insoumise»…
…était un moyen, une étape importante pour construire avec force ce que nous souhaitons tous : la convergence des luttes…»
A suivre…
Johanna Silva. Johanna Fakir (comme l’annonce sa page facebook).