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Deux gares de trop, cela fait beaucoup !

eco socialisme

Décidemment le projet de gare de Manduel au sud de NIMES est bien mal parti.

Tout le monde sait maintenant que d’ici 2020 il n’y aura pratiquement pas de trains TGV sur la ligne de contournement Nîmes- Montpellier (CNM) et qu’un simple embranchement,  au niveau de Générac-Campagnolle, suffira à la circulation de la plupart des trains voyageurs y compris TGV.

Dans une récente interview, Mme Carole Delga déclare que « la gare de Manduel est justifié aussi sur le fait de pouvoir enlever le fret du centre ville de Nîmes  « . En fait, c’est la réalisation du CNM qui permettra « d’enlever le fret du centre ville de Nîmes » et non la construction de la gare de Manduel.

Mme Carole Delga conditionne le financement régional pour la réalisation de la gare de Manduel à la présentation d’un véritable projet sur les 160 ha autour de la gare. Nous sommes encore une fois dans une conception uniquement mercantile qui fait dépendre les investissements publics de la rentabilité supposé d’une opération immobilière portée par la CCI de Nîmes et financé par des Partenariats Public Privé désastreux pour les finances des collectivités.

Loin de ces conceptions, nous demandons avec les associations et collectifs citoyens un moratoire immédiat sur ces travaux contestés et l’arrêt des travaux de la gare de La Mogéres à Montpellier.

Les 23 000 voyageurs que transporte le TER Languedoc-Roussillon ne peuvent plus accepter la dégradation du réseau en termes de confort, de régularité et de fréquence. Une réorientation générale des investissements est nécessaire pour répondre aux besoins sociaux de déplacements au quotidien et aux engagements écologiques de la COP21.

C’est ce que nous défendrons dans le cadre des états généraux du rail initiés par le Conseil Régional.

Adélaïde PANAGET et Luc ROUSSELOT – Co-Secrétaires départementaux du PG Gard.

François SEGUY, Conseiller Communautaire PG de Nîmes-Métropole