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Xavier Mathieu sera à Vergèze le 22 pour présenter « La saga des Conti »

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2 Commentaires

  1. martin 30

    “11 mars 2009, les 1120 salariés de l’usine de pneumatiques « Continental » de Clairoix reçoivent leur lettre de licenciement. Dès les premiers jours c’est la colère, mais ceux que l’histoire retiendra sous le nom des « Conti » sont déjà habités d’une certitude : celui qui se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu.

    Le film relate le conflit sur plusieurs mois, dans ses grandes étapes, mais aussi et surtout en coulisses, au plus près de ses acteurs : Xavier Mathieu, Roland Szpirko, et tous les autres. On découvre de l’intérieur la mise en œuvre d’une stratégie inédite, on assiste à sa montée en puissance au jour le jour, à une combinaison d’actions judiciaires, de coups de force, de diplomatie et d’opérations de relations publiques. Les Conti nous livrent leur aventure à la fois collective et individuelle, leur propre analyse des évènements, leur vision d’un monde qui change : subjective, mais toujours pertinente et lucide. Une peinture d’un certain monde ouvrier en mutation.

    Et au-delà des chiffres, La saga des Conti est aussi un film sur l’amitié, l’histoire d’un groupe d’hommes et de femmes (surtout d’hommes, il faut bien le reconnaitre) confrontés à un défi qui engage leurs vies.

    A pied, en train, en voiture, forts de leur mobilisation contre la stratégie financière d’une multinationale, ils écrivent une page d’histoire sociale. Comme lors du voyage à Hanovre pour l’assemblée générale des actionnaires : avant le départ, répétition générale du slogan «Alle zusammen», version allemande du «Tous ensemble». A l’arrivée, sur le quai, les «Conti» sont attendus par leurs homologues d’outre-Rhin.

    Accolades, embrassades, larmes. Et marche bras dessus, bras dessous vers l’AG”

    C’est ce film documentaire de Jérôme PALTEAU, unanimement salué par la critique, qui sera projeté par le “CAFE REPERE Petite Camargue”

  2. martin 30

    « Tant qu’ils n’auront pas peur de tout perdre, ils ne lâcheront rien »

    Xavier Matthieu, le 22 juin, au « café repère de petite Camargue » à Vergèze, pour la présentation du film documentaire de Jérôme Palteau, « La Saga des Conti ».

    Que ce soit en 1936, en 1945, en 1968…c’est le soulèvement des salariés, de toute la population qui ont fait reculer l’oligarchie et imposés une autre répartition des richesses. Ce dont témoignent Xavier Matthieu et les Conti, c’est d’un syndicalisme de lutte des classes soudé par des assemblées générales et des votes quotidiens qui ont balayés tous les ferments de division et de découragement.

    Comité de luttes, comités de grève…ce qui compte c’est l’implication de chaque salarié, de toute la population, les gens, les syndicats, les élus… Le mouvement lui-même, avec des élus, des porte-paroles révocables à tout moment démasque vite les tièdes et les tricheurs.

    C’est l’audace, la créativité, le courage au quotidien qui ont permis de faire payer très cher à la multinationale Continental la liquidation de l’usine de Clairoix en Picardie. Le même plan social en Allemagne ou les syndicats « cogèrent » a couté 15 millions, à Clairoix Continental est en train de perdre 300 millions pour son plan social.

    Ce n’est pas trop cher payé pour une usine neuve de 300 millions d’euros mise à la casse à l’occasion de la « crise » de 2008 (alors que Continental a dû refuser depuis des commandes de 5 millions de pneus et développe partout ses effectifs), pour les 500 millions par an qui sont perdues par les finances publiques en impôts, taxes, indemnités…Sans compter l’effet dépressif sur toutes les activités de commerces, de services dans les communes de la région et le drame humain qui s’élargit.
    La fermeture d’une usine, un plan social c’est toujours un drame pour toute une région. On ne peut bâtir une société avancé sans usines. Rares sont les reconversions individuelles qui résistent.

    La convergence ce des luttes ce doit être aussi celle de toutes les catégories de la population qui doivent s’unir comme s’il s’agissait de défendre un hôpital public ou une maternité. C’est bien de la vie de tous autour de ces entreprises dont il s’agit depuis le boulanger jusqu’au Médecin.

    Plutôt que des syndicalistes pourchassés, il nous faut des lois qui les protègent ; Plutôt que des facilités de « licenciement pour raisons économiques » il nous faut des facilités pour contester le motif économique bien avant les licenciements !
    Nous sommes bien devant un choix de civilisation : Abrutie, individualiste, mercantile à l’image du capitalisme ou « créative, solidaire, déterminé « comme les Conti et le Front du Peuple à venir !

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