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Gabriel Amard à Alès, Sortir la finance de la vie communale ? « Nous on peut ! »

Cliquez là pour lire l’article d’Objectif Gard

et voici celui de la marseillaise :

Gabriel Amard Alès

 

2 Commentaires

  1. richard30

    Bonjour à tous.
    Excellent débat qui pose clairement le problème des relocalisations, de la maîtrise des coûts de gestions en amont et de la répercussion positive en aval, sur les impôts de tous.
    La synthèse pourrait être : nous sommes capables d’obtenir des résultats aussi mauvais que ceux obtenus par ceux qui nous dirigent aujourd’hui, alors faisons nous-mêmes ce que jamais personne ne fera pour nous.
    Voila enfin un discours raisonnable : prenons notre destin en mains.
    Il faudrait peut-être également parler de la chaîne de restauration industrielle car faire « nous-mêmes » permettrait de créer un tissu agricole, maraîcher et économique salvateur pour le bassin alésien.

  2. richard30

    Il existe un sujet essentiel dont il convient de débattre : la concurrence déloyale.
    Prenons l’exemple, dans la plupart des villes qui se meurent, de la concurrence déloyale de certaines grandes surfaces.
    Parlons des entreprises internationales qui n’hésitent pas, par l’intermédiaire de leurs centrales d’achats, à imposer leurs conditions catastrophiques d’achat des produits, quitte à provoquer la mise en faillite des producteurs.
    De plus, elles n’hésitent pas, pour bénéficier de marges toujours plus importantes à faire venir les produits des pays « low-cost », quitte à faire parcourir à ceux-ci des distances insensées et ruineuses en terme de pollution et de perte d’emplois. C’est avéré, à présent, elles n’hésitent pas non plus à supprimer du personnel et le remplacer par des machines, pour exemple les caisses automatiques.
    Ensuite, elles n’hésitent pas à passer par des filiales « off-shore », positionnées au sein de paradis fiscaux, pour ne pas payer d’impôts en France et accumuler toutes les marges bénéficiaires.
    Enfin, parlons du système infaillible qu’elles ont trouvé pour attirer les consommateurs : les parkings gratuits. Un système génial qui permet de capter la quasi totalité des consommateurs sur les zones commerciales et pratiquer un commerce totalement libre et non faussé qui provoque la disparition de notre tissu économique traditionnel.
    Oui, nos villes meurent à cause de cette concurrence déloyale des zones commerciales.
    Que se passe-t-il parallèlement dans ces villes : les consommateurs qui souhaitent y accéder doivent payer leurs places de parking. Cela n’est pas acceptable.
    En synthèse, il est aberrant de pénaliser les commerçants d’un centre ville ou ceux qui souhaitent être présents sur les marchés parce que c’est pour eux un débouché important, en faisant, de manière dissuasive, payer l’ensemble de ceux qui veulent s’y rendre pour les faire travailler et pire encore, de confier la gestion des parkings à des entreprises multinationales privées, dont le principe premier et la règle d’or est de faire fructifier leurs placements financiers qui se situent entre 15 et 20%.
    Gérer une ville c’est faire en sorte qu’elle soit accessible, source de vie et non de disparition de ceux qui y sont installés. C’est également tout mettre en œuvre pour sauvegarder les emplois attribués, le tissu économique et permettre la création d’autres emplois. Enfin, c’est faire en sorte que ses ressources financières, le bien commun de tous, soit utilisé pour le bien de tous et non pas pour celui des porteurs de capitaux indûment rétribués.
    Par extrapolation il existe un lien direct et indissociable avec la gratuité des transports intra-muros.

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